A priori, l’image peut paraître totalement absurde, pourtant il s’agit de la triste et macabre découverte réalisée par une équipe d’enquêteurs dirigée par Hugo Clément. Le journaliste et militant a révélé mardi 17 janvier sur BFMTV les coulisses d’un trafic morbide et bouleversant de cadavres d’animaux de compagnie.
C’est le média en ligne Vakita, dont il est lui-même le fondateur, qui déclenche l’alerte à travers une enquête intitulée « L’impensable trafic : des révélations sur le sordide commerce des animaux morts ». Nous y découvrons que des animaux morts, comme vos chiens ou chats de compagnie décédés, plutôt que d’être envoyés à un centre d’équarrissage pour être incinérés, sont en réalité dépecés, transformés en tapis ou en masques, puis vendus en ligne. Ceci, bien sûr, sans le consentement des propriétaires.
Une démarche qui dénonce la Fondation 30 millions d’amis dans une déclaration publiée mercredi 18 janvier. Celle-ci se déclare scandalisée « par l’existence d’un tel trafic d’animaux morts et contre la tromperie envers les propriétaires de ces chiens et chats qui pensaient – à tort – voir leur ami partir en paix. »
« Masques en peau de chat, fœtus d’animaux conservés dans du formol…. Nous avons enquêté sur un sordide trafic d’animaux morts opéré sur les réseaux sociaux (…) Ils sont disséqués, démembrés, démembrés, et leurs os, peaux, visages sont proposés à la vente sur un groupe privé, sur Facebook, sous forme de « trophées » », lit-on sur le site de Vakita.
En effet, le média précise qu’ils ont réussi à mener une telle enquête avec l’aide de l’association « Extreme Rescue », notamment infiltrée pendant plusieurs mois dans le groupe Facebook MC Osteo.
D’après Vakita, « plus de 500 animaux domestiques et de ferme » seraient victimes de ce trafic. Or Hugo Clément juge qu’il est « impossible de savoir » avec précision combien d’animaux sont concernés. La trafiquante rencontrée par Vakita affirme qu’il y a d’autres personnes, passionnées par ce phénomène, qui font la même chose qu’elle.