Le décès de Val Kilmer, survenu à l’âge de 65 ans, a bouleversé Hollywood. Alors que sa fille avait évoqué une pneumonie, les révélations récentes autour du certificat de décès dressent un tableau médical plus sombre, mêlant malnutrition, complications respiratoires et rechute cancéreuse. Une fin douloureuse pour un acteur marqué par le combat contre la maladie.
Dès l’annonce du décès de Val Kilmer le 2 avril dernier, sa fille Mercedes avait confié que son père avait succombé à une pneumonie. Une information confirmée par le site américain TMZ, qui s’est procuré une copie officielle du certificat de décès. Toutefois, ce document révèle une réalité bien plus complexe, où la pneumonie n’est que l’un des maillons d’une chaîne tragique.
Des complications respiratoires critiques
Au-delà de l’infection pulmonaire, Val Kilmer souffrait également d’une insuffisance respiratoire aiguë, aggravée par une hypoxémie, c’est-à-dire un déficit en oxygène dans le sang. Ce trouble peut avoir des conséquences fatales, notamment lorsque le corps est déjà affaibli. Dans son cas, cette hypoxémie semble avoir joué un rôle majeur dans l’accélération de son déclin.
Une rechute cancéreuse silencieuse
Le certificat mentionne également la présence d’un carcinome épidermoïde localisé sur la langue, un cancer agressif et potentiellement douloureux. Il s’agit du deuxième type de cancer de la peau le plus fréquent, mais il peut aussi toucher les muqueuses internes. Cette forme de cancer aurait contribué à détériorer davantage son état général, d’autant plus que Kilmer avait déjà souffert d’un cancer de la gorge, diagnostiqué en 2014.
Une fin de vie marquée par la souffrance
Les derniers mois de Val Kilmer furent marqués par un isolement progressif. Le rapport médical indique qu’il était alité depuis plusieurs mois et souffrait de malnutrition, symptôme fréquent chez les patients atteints de cancers avancés. Cette perte de vitalité n’a pas échappé aux proches de l’acteur, ni au public, qui avait observé son affaiblissement au fil des apparitions.
Une voix reconstruite, un dernier rôle symbolique
Malgré la maladie, Val Kilmer avait trouvé le moyen de revenir sur grand écran dans Top Gun: Maverick, où il retrouvait son rôle emblématique de Iceman. Sa voix, disparue à cause des traitements, avait été recréée par intelligence artificielle, une prouesse technologique qui lui avait permis de livrer un ultime adieu au public, empreint d’émotion et de dignité.