Dans les coulisses des émissions de téléréalité, il existe parfois des histoires qui bouleversent bien au-delà du divertissement.
C’est le cas d’Alice, révélée dans la dernière saison de Mariés au premier regard. Derrière son sourire sincère et sa belle romance avec Florian, se cache un chemin de vie marqué par la douleur, la résilience et une quête profonde d’acceptation de soi.
Lorsqu’elle apparaît à l’écran, Alice séduit par sa douceur et son authenticité, mais peu de gens imaginent les épreuves qu’elle a traversées pour en arriver là. À seulement 30 ans, elle a vécu une métamorphose physique spectaculaire, passant de 110 à 62 kilos. Une perte de poids colossale, motivée autant par un besoin de santé que par le désir de se libérer des blessures du passé. Alice souffre en effet d’une maladie rare favorisant l’accumulation anormale de cellules graisseuses. Moquée durant son enfance, elle a très tôt été confrontée à une différence qu’elle n’avait pas choisie.
Le retour d’un mal invisible
Mais comme souvent, le chemin de la guérison n’est pas linéaire. Le 28 octobre 2024, Alice partage une confession bouleversante sur Instagram : elle a repris 11 kilos en un an. Une prise de conscience brutale, racontée avec une franchise désarmante. « Aujourd’hui a été une journée très compliquée… », écrit-elle. Entre autodérision et émotion, elle avoue avoir mangé ses émotions, avec le chocolat en complice silencieux. Malgré la déception, elle affirme avec courage vouloir reprendre les rênes de son parcours, déterminée à ne pas se laisser happer par la culpabilité.
Des blessures d’enfance à vif
Dans un entretien émouvant accordé à Purepeople.com, Alice revient sur les racines profondes de son mal-être, ancrées dans une enfance faite de privations. Dès son plus jeune âge, les interdictions alimentaires s’empilent, la mettant à l’écart des joies ordinaires. Gâteaux d’anniversaire interdits, bonbons proscrits, jeux partagés sacrifiés : la petite fille qu’elle était grandit dans une frustration permanente. Diagnostiquée très tôt, elle découvre qu’il n’y a pas de traitement, seulement des restrictions. Une situation qui, année après année, creuse une faille invisible dans son estime de soi.
Un passage à l’adolescence marqué par l’effondrement
L’adolescence, souvent période de doutes et de transformation, devient pour Alice une époque charnière… et tragique. Pour la première fois, elle confie avoir tenté de mettre fin à ses jours. « J’ai avalé une plaquette de Doliprane en espérant m’endormir et partir », confie-t-elle sans détour. Ce moment de bascule montre l’ampleur du mal-être qu’elle portait en silence. Mais de cette nuit noire naîtra une renaissance progressive, portée par le désir d’un nouveau départ.
Chirurgie, regard des autres et nouvelle identité
Après cette crise profonde, Alice décide d’avoir recours à la chirurgie réparatrice : une abdominoplastie qui marque le début d’un nouveau regard sur son corps. Sa perte de poids drastique modifie non seulement son apparence, mais aussi la manière dont les autres la perçoivent. « Je n’étais plus vue comme la bonne copine. On me regardait comme une proie », confie-t-elle avec une lucidité douloureuse. Un mot brutal, mais révélateur du changement radical dans son rapport au monde et aux hommes.