Dans la nuit tragique du 3 au 4 octobre 2024, le cinéma français a été marqué par la disparition de Michel Blanc.
L’acteur de 72 ans, connu pour son talent et son humour, est décédé suite à un choc anaphylactique lié à un produit de contraste médical.
Ce décès soudain soulève des questions importantes sur les risques associés à certaines pratiques médicales courantes.
Michel Blanc a subi un malaise cardiaque après une réaction allergique grave à un produit de contraste utilisé lors d’un examen médical.
Gérard Jugnot, son collègue de longue date du Splendid, a révélé lors d’une interview sur RTL que l’acteur avait fait un choc anaphylactique suite à la prise de ce médicament.
Les efforts pour le réanimer se sont poursuivis tout au long de la journée, mais il est tragiquement décédé à 23h.
Les risques des produits de contraste en question
Le décès de Michel Blanc a lancé un débat sur les dangers potentiels des produits de contraste.
Le Professeur Olivier Clément, chef du service de radiologie à l’hôpital Européen Georges-Pompidou, a souligné la rareté mais la gravité de telles réactions.
Selon lui, bien que les incidents soient peu fréquents, avec seulement une quinzaine de chocs anaphylactiques par an et un à quatre décès, ils demeurent une préoccupation majeure pour les professionnels de santé.