Marc Lavoine, dans une interview poignante diffusée sur TF1 dans l’émission « Sept à Huit », a ouvert son cœur au sujet des figures parentales marquantes de sa vie, notamment sa mère disparue.
Partageant ses sentiments les plus intimes, il révèle un lourd sentiment de culpabilité et d’amour inconditionnel envers celle qui a tant influencé son existence et son œuvre.
Révélations douloureuses
Marc Lavoine s’est confié sur la perte déchirante de sa mère, Micheline Collin, décédée en 2011. L’artiste porte un poids lourd de culpabilité, ayant cru pouvoir influer sur le cours tragique de sa maladie.
Il relate un souvenir poignant où il s’est senti impuissant, partagé entre le désir de la sortir de la clinique où elle se mourait et la réticence à déranger son entourage. Cette décision, qu’il regrette amèrement, l’a longtemps hanté.
Un père absent, une mère adorée
Outre le drame personnel lié à sa mère, Lavoine a également évoqué la figure de son père, un homme distant, dont l’absence contrastait avec l’admiration et l’amour qu’il portait à sa mère.
Sa mère était le centre de son monde, avec un regard qui a inspiré l’un de ses plus grands succès, Les Yeux Revolver.
Il décrit une femme d’une pureté et d’une présence extraordinaires, malgré une vie marquée par la solitude et le dévouement familial.
Confidences sur la foi et le deuil
Lavoine a partagé des aspects plus intimes de sa relation avec sa mère, notamment leur secret commun : la foi. Sa mère croyait profondément en Dieu, une conviction qu’elle gardait pour elle dans un foyer marqué par les idéaux communistes et athées du père.
La foi de sa mère était une source de force et de connexion profonde entre eux, un lien qui persistait malgré les épreuves.
Un livre comme thérapie
Dans ce contexte douloureux, Marc Lavoine a trouvé un exutoire dans l’écriture. Son ouvrage Quand arrivent les chevaux, publié aux Éditions Fayard, a été pour lui une forme de thérapie, lui permettant de traiter et de partager le tumulte de ses émotions et de son deuil.