Ce dimanche 26 janvier 2025, dans l’émission « Sept à Huit » sur TF1, Charles Biétry, vétéran du journalisme sportif, s’est livré sur son combat contre la maladie de Charcot.
À 81 ans, il affronte avec courage les défis posés par cette affection dégénérative qui paralyse progressivement ses muscles, préparant avec sérénité la fin de sa vie.
Face à l’adversité, une communication adaptée
Touché par une maladie qui lui ôte la capacité de parler, Charles Biétry a adapté sa manière de communiquer. Grâce à l’écriture et l’assistance d’une intelligence artificielle, il continue de partager ses pensées et ses sentiments. « Je ne parle plus et je me nourris très difficilement… Moralement, c’est un peu dur, » confie-t-il, révélant les ajustements nécessaires pour maintenir une qualité de vie acceptable, comme l’installation prochaine d’une sonde abdominale.
Une lutte intérieure, un esprit indomptable
Charles exprime la difficulté de ne plus pouvoir parler, une épreuve pour celui dont la carrière reposait sur les mots. Malgré cela, il reste déterminé à vivre pleinement les moments qu’il lui reste, cherchant à soutenir la recherche et à inspirer d’autres personnes atteintes de maladies similaires. « Je suis en guerre contre la maladie… Je veux en profiter et faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider. »
Le soutien inébranlable d’un amour de longue date
L’interview révèle également le rôle crucial joué par la femme de Charles, à ses côtés depuis 45 ans. Elle est sa principale source de réconfort et de motivation, notamment à travers ses encouragements à garder l’esprit positif. « On rira jusqu’au bout, » une phrase qui est devenue un mantra pour lui et sa famille. Son amour et sa présence quotidienne sont des piliers pour Charles, l’aidant à traverser les moments les plus difficiles.
Une résilience forgée par le sport
Le sport, une passion de toujours pour Charles, reste une bouée de sauvetage. Malgré les limitations physiques croissantes, il continue de s’exercer régulièrement, utilisant des cannes pour marcher et un vélo pour maintenir sa force. Ces activités, bien que de plus en plus difficiles, sont essentielles pour son bien-être physique et mental.