La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 a suscité des réactions passionnées et polarisées parmi les figures politiques françaises, reflétant les divisions profondes au sein du paysage politique du pays.
La performance d’Aya Nakamura en robe à plumes dorées, accompagnée par la Garde républicaine, a été largement saluée par la gauche comme une célébration de la diversité et des valeurs progressistes.
Des personnalités telles que Manuel Bompard de La France insoumise et Olivier Faure du Parti Socialiste ont exprimé leur fierté et leur admiration pour ce qu’ils considèrent comme une affirmation des valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, de sororité, de parité et d’inclusivité.
Sandrine Rousseau, figure écologiste, y a vu une réplique cinglante aux mouvements obscurantistes et d’extrême droite.
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En revanche, la droite et l’extrême droite ont eu des réactions fortement négatives. Des éléments de la cérémonie tels que la présence de drag-queens et les performances artistiques audacieuses ont été perçus comme des provocations et une trahison des traditions culturelles françaises.
Valérie Boyer et Julien Odoul ont particulièrement critiqué ces aspects, les jugeant irrespectueux et inappropriés. Marion Maréchal a utilisé le terme « J-Woke 2024 » pour décrire la cérémonie, affirmant que cela ne représentait pas la France mais une minorité provocatrice de gauche.
Du côté de l’exécutif, les réactions ont été positivement élogieuses. Emmanuel Macron et le Premier ministre Gabriel Attal ont tous deux retweeté des vidéos de la prestation d’Aya Nakamura avec des commentaires approbateurs, célébrant la diversité et l’innovation de la cérémonie.
Malgré ces divisions, Marine Le Pen a choisi de se concentrer sur le soutien aux athlètes français, exprimant ses vœux de succès pour tous les participants français, mettant en avant leur rôle dans l’élévation du prestige national, indépendamment des controverses entourant la cérémonie.