L’Eurovision 2025 aura marqué un tournant pour Louane : une performance attendue, un classement décevant, des critiques parfois rudes… et, en parallèle, une lumière crue projetée sur la réalité intime de la chanteuse.

Entre maladie invisible, quête personnelle et analyse tranchante de Catherine Lara, le parcours de l’artiste apparaît plus complexe et courageux qu’il n’y paraît. En septembre, Louane révèle souffrir de spondylarthrite ankylosante, une maladie auto-immune dégénérative qui touche les articulations. Une pathologie lourde, marquée par des douleurs permanentes et des crises invalidantes.
« On se parle, j’ai mal. Mais j’ai l’habitude », confie-t-elle dans le podcast Alice Underground avec une franchise bouleversante.
Les atteintes aux genoux, chevilles et poignets compliquent chaque prestation, chaque répétition, chaque apparition publique. Malgré tout, elle poursuit son métier soutenue par une alimentation anti-inflammatoire et une pratique régulière du pilates, qui lui apporte un réel soulagement. Un combat silencieux, qu’elle mène dans l’ombre de son succès.
Les tatouages : mémoire, ancrage et héritage affectif

Louane dévoile aussi une facette plus intime : son rapport très personnel au tatouage.
À 16 ans, dans sa chambre d’internat, elle réalise seule son premier motif à l’aiguille. Aujourd’hui, elle en compte une quarantaine, chacun porteur d’un souvenir, d’une émotion, d’un hommage.
Le plus précieux est celui dédié à sa fille :
« À la minute où elle est née, j’ai voulu qu’elle soit ancrée en moi. »
Pour la chanteuse, ces tatouages sont des repères émotionnels permanents, un fil reliant les êtres aimés, disparus ou présents.
Le titre « Maman », un pari artistique qui divise

À l’Eurovision 2025, Louane défend la chanson Maman, un titre choisi pour représenter la France mais qui n’a pas rencontré le succès escompté.
Invitée dans On refait la télé, la violoniste et compositrice Catherine Lara livre une analyse franche :
« Peut-être que la chanson n’était pas très bonne, je ne sais pas. »
Elle reconnaît le talent indéniable de Louane, mais questionne la complexité du morceau :
« La chanson, je la trouvais un peu compliquée. »
Selon elle, atteindre l’équilibre subtil entre sophistication musicale et accessibilité populaire reste un défi immense :
« Il n’y a rien de plus difficile que de faire une belle chanson. »










