Depuis l’incarcération de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé fin octobre 2025, le climat politique comme médiatique est électrique.

Tandis que l’ancien président attend l’examen de sa demande de libération, les soutiens et les critiques s’affrontent. Au cœur de cette tension, un échange explosif entre Carla Bruni et le journaliste Laurent Joffrin vient raviver de vieilles rivalités. Le 21 octobre 2025, Nicolas Sarkozy commence à purger une peine de cinq ans de prison, dont deux fermes, pour association de malfaiteurs. L’ancien président conteste avec force ce jugement, qu’il qualifie d’injuste, et a fait appel. Dès son premier jour d’incarcération, ses avocats ont demandé sa libération provisoire. L’audience fixée au 10 novembre 2025 pourrait donc être déterminante pour son avenir immédiat.
Cette condamnation, rarissime pour un dirigeant ayant exercé la plus haute fonction de l’État, a immédiatement provoqué un séisme politique et médiatique.
Dans cette atmosphère tendue, une scène inattendue se joue loin des caméras : dans un groupe WhatsApp privé créé par Raphaël Enthoven, l’ancien compagnon de Carla Bruni, afin de promouvoir son ouvrage L’Albatros. C’est là que le journaliste Laurent Joffrin s’autorise un commentaire acerbe sur la situation judiciaire de Nicolas Sarkozy.

« Nicolas Sarkozy a été condamné trois fois (…) Vous croyez vraiment à une série d’erreurs judiciaires ? », aurait écrit le journaliste, rappelant le nombre important de juges impliqués dans les différentes procédures. Selon lui, parler d’acharnement politique n’aurait aucun fondement.
Carla Bruni réplique violemment
La réponse de Carla Bruni ne s’est pas fait attendre. Selon Le Canard enchaîné, l’ancienne Première dame a réagi avec colère et sans détour, écrivant :
« Shut up Mouchard (…) tout ce que vous dites est faux (…) C’est vous le malhonnête. »
Puis, en quittant le groupe, elle aurait ajouté une pique personnelle :
« Pauvre Mouchard, je ne voudrais pas être à votre place tant elle sent mauvais. »

Cet échange témoigne de la haine ancienne entre le couple Sarkozy et Laurent Joffrin. Leur antagonisme remonte notamment à janvier 2008, lors d’un échange tendu et public entre le président et le directeur de Libération.
Malgré la tourmente, Carla Bruni ne s’éloigne pas d’un millimètre de son mari. Elle se rend régulièrement au parloir, lui envoie des messages d’amour et veille à afficher leur unité. Discrète mais résolue, elle était présente à chaque phase de son procès, tenant sa main lorsqu’il dénonçait ce qu’il considère comme une atteinte « à l’État de droit ».
Lors d’une audience, Nicolas Sarkozy s’était exprimé avec solennité :
« S’ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison. Mais la tête haute. Je suis innocent. »
Carla Bruni, émue et droite, avait alors hoché la tête, appuyant silencieusement chaque mot.










