Rachida Dati, entre ambition politique et amitiés encombrantes. Alors qu’elle multiplie les apparitions et les déclarations, la ministre de la Culture continue de susciter les commentaires.

Entre sa candidature à Paris, son franc-parler et sa proximité ancienne avec Nicolas Sarkozy, désormais incarcéré, l’ancienne garde des Sceaux demeure au centre de toutes les conversations. Toujours aussi directe et déterminée, Rachida Dati assume son style sans concession. Candidate déclarée à la mairie de Paris pour les prochaines municipales, elle entend s’imposer face à Anne Hidalgo, actuelle édile de la capitale, qu’elle espère détrôner.
Habituée des formules chocs, la ministre de la Culture attire autant les soutiens que les critiques, notamment depuis sa gestion de l’affaire du cambriolage du Louvre, survenue mi-octobre. Son ton tranchant et son tempérament entier continuent d’alimenter sa réputation de femme politique au caractère bien trempé.
Une amitié ancienne avec Nicolas Sarkozy

Longtemps fidèle parmi les fidèles de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati ne s’est jamais cachée de l’admiration qu’elle lui porte. Leur proximité a souvent nourri les rumeurs, auxquelles l’intéressée a répondu sans détour : « Sarko, on a dit qu’on avait couché ensemble. C’est absurde ! Je le connais par cœur, mais je ne suis pas son type ».
Une complicité née dans les années 2000, lorsque le futur président lui confie le ministère de la Justice, poste qu’elle occupe de 2007 à 2009. Rachida Dati évoque souvent cette période comme fondatrice de sa carrière politique, affirmant que Sarkozy appréciait son énergie, son parcours et sa loyauté. « Il m’aimait parce que j’avais tout à apprendre et que je n’étais pas formatée », expliquait-elle récemment dans une interview.
Une cohabitation glaciale avec Carla Bruni

Mais si l’amitié entre Rachida Dati et Nicolas Sarkozy semble avoir résisté au temps, ses relations avec Carla Bruni, l’épouse de l’ancien président, ont toujours été plus distantes.
Selon plusieurs récits, dont celui de Christine Clerc dans son livre Les conquérantes, les tensions auraient commencé dès l’arrivée de la chanteuse à l’Élysée. Rachida Dati, alors ministre, aurait été accueillie avec une pointe d’ironie par la nouvelle Première dame. Au détour d’une visite, Carla Bruni lui aurait lancé : « Tu aurais bien aimé que cette chambre soit la tienne, n’est-ce pas ? », une phrase restée célèbre pour sa causticité.
Depuis, les deux femmes n’ont jamais vraiment trouvé de terrain d’entente, et leur mésentente aurait alimenté les commentaires dans les coulisses du pouvoir.
Rachida Dati, une image entre force et controverse
Toujours décrite comme “volcanique”, “indomptable” ou “croqueuse d’hommes”, Rachida Dati divise, mais ne laisse jamais indifférent. Dans les médias comme dans les cercles politiques, elle incarne une forme de combativité à la fois admirée et redoutée.
 
 









