Le président de la Ligue nationale de handball, Bruno Martini, a été sanctionné d’un an de prison avec sursis pour corruption de mineurs, chose qu’il a reconnue. Cette peine est également accompagnée d’une amende de 2 500 euros ainsi que l’interdiction de toute activité en contact avec des mineurs pendant cinq ans.
Le juge du tribunal judiciaire de Paris a validé mercredi la peine de Bruno Martini, ex-gardien de but de l’équipe de France de handball, à 1 an de prison avec sursis pour des faits de corruption de mineurs qu’il a reconnus, a précisé son avocat, Elie Dottelonde.
Lors de la procédure de reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), le président actuel de la Ligue nationale de handball (LNH) a par ailleurs reconnu les faits d’enregistrement de matériel pédopornographique, d’après l’avocat. Cette sanction inclut aussi 2500 euros d’amende ainsi qu’une interdiction de cinq ans de toute activité en contact avec des mineurs, selon l’avocat.
« Il ne pouvait pas savoir que le mineur avait moins de 15 ans ».
« On essaie de le faire passer pour un monstre, mais le procureur, en proposant une CRPC, a montré qu’il estimait que Bruno Martini ne représentait pas un danger » ni qu’il serait « dérangé », a insisté Me Dottelonde, précisant qu’aucune obligation de soins n’avait été prononcée. Par ailleurs, Bruno Martini était suspecté de tentative d’agression sexuelle mais ces faits n’ont pas été retenus à son encontre, a insisté Me Dottelonde.
A la vue des photos de la mineure avec qui il était en contact sur Snapchat, « il ne pouvait pas savoir que la mineure avait moins de quinze ans », a précisé l’avocat. La Ligue (LNH) a indiqué pour sa part dans un communiqué « qu’une éventuelle condamnation conduirait de plein droit à une impossibilité d’exercer la fonction » de président. Ciblé par une enquête depuis juin 2020 après le dépôt de plainte d’une adolescente de 13 ans, Bruno Martini, 52 ans, a été interpellé lundi à Paris et placé en garde à vue, avant d’être déféré en CRPC mercredi.