La bataille des biopics sur Johnny Hallyday se dessine avec intensité, opposant deux visions distinctes de la vie tumultueuse de la légende du rock français.
Jalil Lespert, malgré sa récente séparation avec Laeticia Hallyday, poursuit son projet audacieux et sans concession, tandis que Laeticia, de son côté, développe son propre film avec une approche manifestement différente.
Jalil Lespert, toujours passionné par la figure de Johnny Hallyday, n’a pas renoncé à son ambition de réaliser un biopic qui aborde sans détours les aspects les plus sombres du chanteur, y compris ses dépendances et ses infidélités.
Matthias Schoenaerts a été choisi pour incarner Johnny, une décision qui semble alimenter les craintes de Laeticia Hallyday, peu enthousiaste à l’idée de voir certaines facettes controversées de son défunt mari portées à l’écran.
Parallèlement, Laeticia Hallyday collabore avec le réalisateur Cédric Jimenez pour créer un portrait cinématographique qui pourrait s’avérer plus flatteur.
Séduite par la performance de Raphaël Quenard dans le film Yannick, elle a immédiatement vu en lui le candidat idéal pour représenter Johnny.
Le charisme « presque animal » de Quenard a été déterminant dans cette décision, partagée avec enthousiasme dans les colonnes de Paris Match.
Un dilemme vocal résolu
Une des grandes interrogations autour du biopic de Laeticia était de savoir si Raphaël Quenard allait interpréter les chansons de Johnny lui-même.
Initialement incertain, le producteur Hugo Sélignac a clarifié la situation lors de son apparition dans l’émission C à vous, affirmant que Quenard prendra effectivement le micro pour rendre hommage au répertoire de Johnny.
Cette décision souligne une volonté de capturer l’essence du chanteur, non seulement à travers son jeu d’acteur mais aussi par sa voix.