En 2016, lors de sa participation à la septième saison de « Danse avec les stars » sur TF1, Artus, humoriste réputé et réalisateur d’Un p’tit truc en plus, a prouvé qu’il n’était pas uniquement doué pour faire rire.
À l’âge de 29 ans, il a enflammé le parquet avec sa partenaire de danse, Marie Denigot, terminant à une respectable troisième place. Cette aventure télévisuelle, loin d’être anodine, a été pour lui l’occasion de démontrer que le talent n’a pas de poids.
Une collaboration sous tension
La collaboration entre Artus et Marie Denigot ne fut pas sans heurts. Malgré un début prometteur, des tensions sont rapidement apparues, principalement dues à des différences d’approche. « Artus venait avec un esprit plus détendu, cherchant à s’amuser, ce qui parfois créait des frictions », révélait Marie après l’émission. Les divergences ont atteint un point tel que, malgré une entente professionnelle jusqu’à la fin de la compétition, les deux n’ont plus eu de contact après la finale.
Critique envers la production
Lors d’une interview avec Rebecca Manzoni sur France Inter dans l’émission « Totémic », Artus a exprimé son mécontentement envers la production de « Danse avec les stars ». Il a critiqué la manière dont son image a été gérée, en soulignant les stéréotypes corporels persistants dans le milieu du divertissement. « À l’époque, je pesais 30 kilos de plus et je voulais prouver que tous les corps sont capables de danser avec grâce », a-t-il partagé. Selon lui, la production préférait mettre en avant les physiques athlétiques, laissant peu de place à une représentation plus diverse.
Ses motivations pour participer
Quant à ses motivations initiales pour rejoindre l’émission, Artus les a liées à ses aspirations professionnelles. Il voyait « Danse avec les stars » comme un moyen de contrebalancer son rôle dans « Le Bureau des Légendes », cherchant ainsi à se positionner de manière équilibrée dans le paysage médiatique français. Bien que l’émission lui ait apporté une visibilité, les souvenirs mitigés de cette expérience restent prégnants pour l’humoriste.