Dans un univers médiatique souvent marqué par la discrétion, Gilles Bouleau fait figure d’exception. Le présentateur vedette du 20H de TF1 a récemment surpris en abordant avec franchise et humour un sujet tabou : sa rémunération.
Une transparence rare, accompagnée d’une réflexion lucide sur son avenir dans le paysage audiovisuel. Invité sur le plateau de Buzz TV/Figaro, Gilles Bouleau a choisi de briser les codes en évoquant sans détour son salaire, un sujet que nombre de ses confrères préfèrent éluder. « Je n’ai pas de pudeur avec l’argent que je gagne, avec les impôts que je paye, et avec le travail que j’effectue », a-t-il affirmé d’emblée. Une déclaration qui tranche avec l’opacité habituelle dans le milieu journalistique, et qui salue implicitement le juste équilibre entre rémunération et responsabilité.
Une comparaison insolite pour situer son revenu
Plutôt que d’annoncer une somme précise, le journaliste a opté pour une métaphore sportive inattendue : « Je gagne plutôt moins qu’un gardien de but de Ligue 2. » Une référence qui permet de relativiser sa rémunération tout en la situant dans une fourchette approximative. Selon les estimations relayées par Gala, un joueur de Ligue 2 perçoit en moyenne environ 15 000 euros brut par mois. Cette réponse subtile démystifie l’image souvent fantasmée du salaire des stars de l’info, sans tomber dans le sensationnalisme.
Humour et humilité face à l’écart avec les stars du sport
Fidèle à son ton posé, Gilles Bouleau a su désamorcer les questions sur l’argent avec humour, évoquant à demi-mot l’écart vertigineux entre les salaires médiatiques et ceux du sport professionnel. « Si vous m’offrez le salaire de Mbappé, son 13e mois suffirait », a-t-il lancé avec un sourire, rappelant au passage que la popularité ne rime pas forcément avec fortune démesurée, même en prime time.
Un pilier du JT de TF1 depuis plus de dix ans
Depuis 2012, Gilles Bouleau incarne le 20H de TF1, succédant à Laurence Ferrari avec un style sobre et rigoureux. Son professionnalisme et sa clarté d’analyse ont séduit un large public, faisant de lui l’un des visages les plus familiers de l’information en France. Malgré des années d’antenne, l’animateur refuse de s’inscrire dans une routine, et reste attaché à une démarche d’information exigeante.
Une sortie de scène anticipée et sans regrets
Interrogé sur ses projets à long terme, Gilles Bouleau affiche une lucidité rare : « Je préfère partir avant de faire la saison de Ligue 1 de trop. » Une nouvelle allusion sportive qui illustre sa volonté de ne pas s’accrocher au fauteuil de présentateur par pur confort. Inspiré par les conseils du regretté Jean-Pierre Pernaut, il entend quitter son poste avec élégance, au moment juste, dans la joie plutôt que dans la lassitude. Une démarche réfléchie qui témoigne de sa conscience des cycles médiatiques et de l’importance du renouvellement.
Une présence encore confirmée pour la rentrée
À ceux qui s’interrogent sur son avenir immédiat, Gilles Bouleau rassure : « Si mes patrons le veulent, et les téléspectateurs aussi, oui, je serai là. » Conscient cependant de l’instabilité du secteur, il reste prudent, soulignant que tout peut évoluer rapidement. Sa capacité à s’adapter aux transformations du journalisme, notamment à l’ère du numérique et des réseaux sociaux, explique sans doute en partie sa longévité.