Le retour de l’émission Quelle époque ! sur France 2 a pris une dimension particulière ce samedi 20 septembre.
Invitée sur le plateau, la journaliste Audrey Crespo-Mara a livré un témoignage bouleversant sur la disparition de son mari Thierry Ardisson, survenue cet été. Entre confidences intimes et mise au point, elle a honoré la mémoire de l’animateur tout en pointant les hypocrisies observées lors de ses obsèques.
Face à Léa Salamé et Hugo Clément, Audrey Crespo-Mara a raconté les derniers jours de son époux. À l’hôpital, dans la dernière semaine de vie de Thierry Ardisson, elle a tenu à régler avec lui et leurs enfants les ultimes détails. « Thierry avait une idée précise de ce qu’il voulait et je ne voulais pas faire de faux-pas », a-t-elle expliqué. L’animateur avait anticipé l’affluence à son enterrement et confié à sa femme : « Fais gaffe, cette cérémonie à Saint-Roch, ça va être le bal des faux-culs. »
Une cérémonie marquée par l’émotion et les tensions
Selon la journaliste, son mari ne s’était pas trompé. Si la majorité des présents étaient des proches sincèrement attachés à lui, elle a constaté la venue de personnes « qui ne l’avaient pas assez aimé ni aidé de son vivant ». Dans son discours, elle n’a pas hésité à le souligner. Toutefois, Audrey Crespo-Mara a tenu à insister sur le soutien indéfectible des véritables amis de Thierry Ardisson, ceux qui ont accompagné la famille jusqu’au bout.
Les derniers souhaits de « l’homme en noir »
Audrey Crespo-Mara a également dévoilé les consignes précises laissées par son mari pour ses obsèques. Il avait choisi les musiques et limité les prises de parole à son épouse et à ses enfants. Avec humour, il leur avait demandé : « Avec les curés, avec les enfants, ne faites pas chiant. » Une volonté respectée à la lettre, afin d’offrir une cérémonie simple et fidèle à sa personnalité.
Une émotion partagée avec le public
Sur le plateau, l’intervention d’Audrey Crespo-Mara a bouleversé le public et rappelé la figure singulière de Thierry Ardisson, disparu mais encore très présent dans les mémoires. Sa veuve a conclu avec une touche de tendresse et d’humour, affirmant espérer que la cérémonie n’avait pas été « chiante »… comme il le souhaitait.