Pour la première fois depuis près de quatre décennies, Sylvie Vartan et David Hallyday se sont retrouvés côte à côte devant les caméras.

Un moment rare, chargé d’émotion, où mère et fils ont mêlé souvenirs intimes, confidences artistiques et tendresse retenue, offrant à « C à vous » une parenthèse télévisuelle précieuse. Sur le plateau de France 5, l’émotion était palpable : Sylvie Vartan et son fils n’avaient plus partagé un même tournage depuis 1988. Anne-Élisabeth Lemoine a immédiatement souligné la dimension quasi historique de cette rencontre, au moment où la chanteuse défend son album Je tire ma révérence, tandis que David Hallyday fait ses débuts d’acteur dans Ardennes de Josée Dayan.
Tous deux se sont prêtés au jeu des confidences, oscillant entre sérieux, rires et pudeur face aux souvenirs retraçant leurs parcours artistiques respectifs.
Le succès intergénérationnel de La Maritza
Au fil de l’entretien, les chroniqueurs sont revenus sur la carrière emblématique de Sylvie Vartan, notamment sur l’impact inattendu et durable de sa chanson « La Maritza », devenue un classique touchant toutes les générations. Emilie Tran Nguyen rappelle que Leïla Bekhti et Jonathan Cohen citent ce titre parmi leurs préférés, tant il résonne avec l’histoire de l’artiste.
Sylvie Vartan confie alors avec une émotion visible : « C’est la première fois que j’ai vu mon père pleurer en l’écoutant ». Ce souvenir intime, évoqué d’une voix tremblante, rappelle la charge affective profonde qui l’accompagne lorsqu’elle interprète ce morceau ayant marqué sa vie autant que sa carrière.
L’émotion ravivée en évoquant la Bulgarie

La chanteuse tente de masquer son trouble, se pinçant légèrement les joues, mais la chroniqueuse relève immédiatement cette émotion. Anne-Élisabeth Lemoine enchaîne en évoquant les larmes fréquentes de Sylvie Vartan lorsqu’elle chante en Bulgarie, son pays natal.
L’artiste acquiesce : « Je n’ai pas arrêté de pleurer en Bulgarie, et mon fils en était témoin. »
David Hallyday, dans un mélange de douceur et de malice, lui lance alors : « Arrêtez de faire pleurer ma mère », détendant l’atmosphère tout en révélant la complicité qui les unit.
Une relation mère-fils captée avec délicatesse
Tandis que la présentatrice tente de justifier l’émotion suscitée par la chanson, David esquisse un sourire amusé, signe d’un lien à la fois affectueux et pudique. La scène a pris des allures de confidence familiale, comme si le public assistait à un moment rare, préservé depuis trop longtemps.
Anne-Élisabeth Lemoine conclut en saluant l’impact scénique du titre : « Quand cette chanson est entonnée, il se passe quelque chose d’incroyable dans la salle et dans le cœur de vos spectateurs. »
Un hommage qui scelle ce moment unique, où l’histoire d’une artiste, celle d’une mère, et celle d’un fils se sont entrelacées sous le regard du public.










