Une nouvelle avancée médicale ouvre enfin des perspectives concrètes pour les personnes souffrant d’apnée du sommeil et incapables de supporter les traitements traditionnels.

Grâce à une technologie de stimulation du nerf hypoglosse, certains patients peuvent désormais compter sur une alternative efficace et remboursée.
Cette solution innovante n’est pas destinée à tous : des critères précis doivent être remplis pour accéder à l’implant. Les patients doivent notamment :
avoir un IMC inférieur à 32,
PUBLICITÉ:avoir échoué avec les traitements conventionnels, comme la pression positive continue (PPC) ou les orthèses d’avancement mandibulaire.
L’objectif est de proposer une option viable aux personnes modérées à sévères, souvent très gênées par leur maladie mais sans aucune solution adéquate jusque-là.

Une intervention chirurgicale encadrée et un suivi sur mesure
L’implantation du dispositif est réalisée par un chirurgien ORL, sous anesthésie générale. Le système n’est activé qu’un mois plus tard, le temps de laisser la cicatrisation se faire correctement.
Ensuite, un médecin spécialiste du sommeil procède à des réglages personnalisés, afin d’adapter la stimulation au profil respiratoire du patient.
Une avancée majeure pour les patients à haut risque

Le Dr Abdel Latif El Hallak, médecin du sommeil et cardiologue à l’Institut Cœur Paris Centre – Clinique Turin, insiste sur l’enjeu vital de cette innovation :
« De nombreux patients restaient sans solution, alors que les conséquences cardiovasculaires de l’apnée du sommeil peuvent être graves. […] Il s’agit d’une avancée majeure pour ces patients à haut risque cardiovasculaire. »
En effet, l’apnée du sommeil est associée à un risque accru d’hypertension, d’accidents vasculaires cérébraux et de troubles cardiaques. Offrir une alternative efficace représente donc un progrès considérable.
Une technologie déjà éprouvée dans le monde
Lancée aux États-Unis en 2014, la stimulation du nerf hypoglosse a déjà transformé la vie de plus de 100 000 patients, selon les données disponibles.
En France, une centaine de personnes ont déjà bénéficié de cette technique, qui est aujourd’hui proposée dans 13 centres hospitaliers répartis sur le territoire.










