Révélé par « The Voice » avant de représenter la France à l’Eurovision, Amir a construit une carrière solide loin des plateaux de télé-crochets.

Mais malgré son attachement à l’émission qui l’a révélé, le chanteur n’envisage absolument pas d’occuper un jour le fauteuil rouge. Il en explique les raisons avec une franchise touchante.
Amir s’est fait connaître du grand public en 2014, lors de la saison 3 de « The Voice », où il avait atteint la finale grâce à une voix singulière et une présence chaleureuse. Deux ans plus tard, il offrait à la France une sixième place à l’Eurovision avec J’ai cherché, un succès qui l’a propulsé dans la cour des grands. À 41 ans, il compte désormais quatre albums et un public fidèle, preuve d’une trajectoire construite patiemment, loin de la simple étiquette de candidat de télé-crochet.
Pourquoi il refuse d’être coach dans l’émission

Si Amir maîtrise parfaitement les caméras — il a récemment joué dans la série La Belle et le Boulanger sur TF1 — il ne se voit pas du tout en juré de « The Voice ». Il confie à Ciné Télé Revue qu’il n’accepterait jamais de tenir ce rôle, la mécanique du programme étant trop difficile à vivre pour lui.
« Ça fait mal au cœur de savoir que deux tiers de l’équipe seront éliminés », explique-t-il. L’idée de devoir briser les espoirs de jeunes artistes lui est insupportable, et c’est précisément ce qui, selon lui, l’empêchera toujours de s’asseoir dans le fauteuil rouge.
Une expérience positive dans « The Voice Kids »

Pourtant, Amir a récemment goûté à l’aventure en tant que co-coach dans The Voice Kids en Belgique. Une mission qu’il a adorée. Il dit avoir trouvé un véritable sens dans la transmission, touché par la fraîcheur et la sensibilité des jeunes talents.
« J’ai la sensation d’être utile », confie-t-il. Les échanges avec les enfants l’ont profondément marqué : « Ils étaient super réceptifs, c’était très agréable », dit-il avec émotion, évoquant une atmosphère bien différente de celle de la version adulte, plus exigeante et plus rude émotionnellement.
Amir admet qu’enfant, il aurait adoré participer à un tel concours, même s’il doute que ses parents auraient accepté. Il ajoute avec lucidité que la compétition demande une grande robustesse mentale, qu’il n’est pas certain d’avoir eue à leur âge.










