Figure majeure du football mondial, Zinédine Zidane fascine toujours autant.

Derrière son parcours d’exception — de Cannes au Real Madrid en passant par la Juventus — se cache un père profondément attentif à l’avenir de ses quatre fils. Entre fierté, prudence et lucidité, l’ancien numéro 10 se confie sur ce rôle qui le dépasse de loin.
Dans sa carrière, Zidane a collectionné les trophées les plus prestigieux, de la Coupe du monde à la Ligue des champions. Mais lorsqu’il s’agit de ses enfants, le champion adopte une posture radicalement différente : discrétion, recul et liberté totale.
Interrogé sur Canal+Sport Afrique, il explique n’avoir jamais influencé le parcours d’Enzo, Luca, Théo et Elyaz : il ne voulait être qu’un soutien, pas un guide imposé.
Pour lui, « l’essentiel est qu’ils soient de bonnes personnes avant d’être de bons joueurs ». Une vision éducative marquée par la simplicité et le respect.
Sa plus grande inquiétude : préserver leurs valeurs

Zidane sait que ses fils grandissent dans un environnement hors norme. Ses succès, sa notoriété et l’aisance matérielle pourraient fausser leur perception du monde, et c’est précisément ce qui l’angoisse.
Dans le livre Zidane, Zinédine de Frédéric Hermel, il confie sans détour : « J’ai peur qu’ils deviennent des petits cons ».
Un aveu sincère, porté par la volonté de transmettre des repères solides dans une vie où tout pourrait leur sembler facile.
Son obsession : les maintenir dans le réel, malgré le prestige qui entoure leur nom.

L’éducation selon Zidane : sobriété et cadre ferme
Pour éviter les dérives, Zidane et son épouse Véronique veillent à ne pas les noyer sous les privilèges. Pas de cadeaux extravagants, pas de surenchère matérielle.
Il le dit clairement : « Pas question de les pourrir ».
Entre la maison confortable, les voyages et le confort déjà présent, le footballeur estime que la vie leur offre suffisamment de luxe comme ça. Les fêtes restent donc volontairement simples afin de préserver leur sens des réalités.










