Le verdict est tombé pour le drame qui a secoué la famille Alléno. Le 28 novembre, le tribunal correctionnel de Paris a rendu sa décision dans l’affaire du décès d’Antoine Alléno, jeune chef prometteur tué le 8 mai 2022.
Francky D., le chauffard responsable, a été reconnu coupable d’homicide involontaire avec des circonstances aggravantes, marquant un tournant dans le long processus judiciaire suivi par la famille endeuillée.
Francky D. a été condamné à sept ans de prison avec exécution provisoire, une sentence proche de celle requise par le parquet, qui avait plaidé pour huit ans.
En plus de la prison, il lui est interdit de conduire pendant cinq ans, privation qui vient compléter la peine de prison.
Ce jugement représente un soulagement partiel pour la famille Alléno, bien que la peine soit inférieure à celle initialement demandée par l’accusation.
Réactions de la famille Alléno
Bien que les membres de la famille n’aient pas pris la parole publiquement, leurs avocats ont exprimé un certain contentement, mais aussi une déception face à certains aspects de la décision.
Me Basile Ader a salué la sévérité de la peine, considérée importante pour un homicide involontaire.
Cependant, la décision de différer l’incarcération du coupable a été une source de frustration majeure, notamment pour Yannick Alléno, père d’Antoine, qui a vu dans ce choix un manque de fermeté.
Impact émotionnel et initiatives futures
Au-delà du procès, Yannick Alléno a trouvé une mission dans sa douleur, s’engageant activement pour l’instauration d’un délit d’“homicide routier” à travers son association.
Cette initiative vise à renforcer la législation pour des cas similaires à l’avenir, tentant de donner un sens au tragique accident.
Les avocats de la famille, par leurs déclarations, soulignent que la décision du tribunal permet désormais à la famille de commencer le processus de deuil, ouvrant la voie à une guérison potentielle, bien que le chemin soit encore long et semé d’embûches.