Le 7 juillet dernier, l’affaire impliquant Oscar Jégou et Hugo Auradou, accusés de « viol avec violences en réunion », a pris une tournure judiciaire notable.
Ce scandale, survenu suite à une célébration sportive, continue de défrayer la chronique, notamment avec le développement récent concernant un certificat médical clé qui pourrait altérer le cours de l’enquête.
Un certificat médical établi récemment par une hématologue a apporté un éclairage nouveau sur l’état de santé de la plaignante, réfutant qu’elle souffre de la maladie de Willebrand.
Ce syndrome, qui affecte la coagulation du sang, avait été initialement présenté comme une explication possible pour certaines des blessures observées.
Les avocats de la victime ont salué cette révélation, la qualifiant de « preuve de grande valeur » et ont demandé la poursuite de l’enquête judiciaire.
Un magistrat, Darío Nora, a confirmé qu’une audience sur l’abandon des charges était prévue, introduisant un rebondissement potentiel dans l’affaire.
L’impact du certificat sur l’affaire
Les implications de ce document sont considérables. Les avocats de la défense avaient utilisé le prétexte de la maladie pour justifier les ecchymoses et lésions relevées sur la plaignante lors de son dépôt de plainte.
La nouvelle donne médicale met en lumière des questions sur la validité de cette défense et soulève des doutes quant à la description initiale des faits par les accusés.
La plaignante, quant à elle, avait auparavant attesté souffrir de cette pathologie, un diagnostic qu’elle croyait lié à ses premières grossesses.
Toutefois, cette affirmation a été contredite par le rapport récent de l’hématologue, qui n’a observé aucun symptôme clinique direct, mais seulement des annotations dans le dossier médical.