Plus d’une décennie après les macabres découvertes sous une terrasse nantaise, l’affaire Dupont de Ligonnès reste irrésolue et suscite toujours autant de controverses.
Récemment, Christine, sœur du fugitif présumé, Xavier Dupont de Ligonnès, a relancé les débats en remettant publiquement en question l’identité même des corps retrouvés en 2011.
Le 21 avril 2011, un drame terrifiant secouait la France entière : les corps d’Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants étaient découverts enterrés sous la terrasse de leur maison familiale située à Nantes. Ce massacre familial reste aujourd’hui sans réponse judiciaire définitive, car le principal suspect, Xavier Dupont de Ligonnès, mari et père des victimes, est toujours en fuite et activement recherché par les autorités françaises. La culpabilité de Xavier Dupont de Ligonnès demeure, selon les enquêteurs, une certitude quasi absolue malgré les nombreuses zones d’ombre entourant sa disparition.
Christine Dupont de Ligonnès défend toujours son frère
Dans ce dossier complexe et chargé d’émotions, Christine Dupont de Ligonnès, sœur de l’accusé en fuite, a toujours soutenu avec véhémence l’innocence de son frère. Déterminée à révéler ce qu’elle estime être la vérité, elle n’a cessé d’utiliser son blog pour contester les preuves officielles. Son engagement en faveur de son frère ne faiblit pas, en dépit des années et des éléments accablants réunis par la justice.
Un nouvel article polémique sur son blog
Le 7 février 2025, Christine a une nouvelle fois ravivé la polémique en publiant un article sur son blog personnel. Dans cette publication explosive, elle remet ouvertement en question la validité de l’identification des corps. Selon elle, la crémation rapide des dépouilles, pratiquée peu après leur découverte, soulève de sérieuses interrogations. Christine Dupont de Ligonnès doute ainsi formellement de l’identité réelle des personnes exhumées et analysées par la police.
Des photos troublantes à l’origine du doute
En 2024, Christine Dupont de Ligonnès a été autorisée exceptionnellement à consulter les clichés officiels pris les 21 et 22 avril 2011 par la police scientifique. Ces images, très difficiles à regarder, auraient profondément troublé la sœur du fugitif présumé. Ces photographies auraient renforcé ses doutes quant à l’authenticité des corps présentés comme étant ceux de sa belle-sœur Agnès et de ses neveux et nièce.
Échantillons ADN contestés
Christine ne s’arrête pas là dans son raisonnement critique. Elle avance l’hypothèse selon laquelle les analyses ADN, censées confirmer l’identité des victimes, auraient été effectuées sur des échantillons erronés. Elle s’interroge notamment sur la provenance réelle des prélèvements musculaires analysés en laboratoire, estimant que leur origine pourrait être compromise ou erronée.
Pour appuyer sa théorie, Christine pointe des incohérences physiques importantes. D’après elle, les corps identifiés comme ceux des victimes présumées présentent des caractéristiques incompatibles avec celles de sa famille. Ainsi, Thomas aurait été décrit comme trop « trapu », alors qu’il était habituellement mince et élancé. Quant à Agnès, son visage serait celui d’une « inconnue ». De telles différences morphologiques sont jugées par Christine comme des éléments irréfutables d’une possible erreur d’identification.
Traits et statures incompatibles avec ses proches
Ces anomalies, selon la sœur du fugitif, se multiplient lorsqu’on observe les autres victimes présumées. Arthur aurait une physionomie totalement « incompatible » avec son aspect réel. Anne n’aurait eu aucun des « traits harmonieux » qui la caractérisaient auparavant, et la taille de Benoît serait également jugée inexacte. Christine Dupont de Ligonnès voit dans ces détails physiques des preuves supplémentaires à l’appui de sa théorie de substitution des corps.
Face à ces nombreux doutes soulevés publiquement, Christine Dupont de Ligonnès suggère ouvertement une manipulation. Selon elle, l’explication la plus crédible serait que les corps exhumés en avril 2011 ne correspondent pas du tout à ceux de sa famille. Elle évoque donc implicitement une théorie du complot visant à tromper la justice et l’opinion publique.