À 65 ans, Caroline Paulus, mieux connue sous son pseudonyme Bambou, révèle les méandres de son existence dans son ouvrage « Pas à pas dans la nuit », publié chez XO éditions.
Ancienne compagne de Serge Gainsbourg et invitée récemment sur France Inter, Bambou a partagé les sombres détails d’une enfance qu’elle qualifie de difficile, sous le regard empathique de la journaliste Léa Salamé.
Durant l’interview avec Léa Salamé, Bambou a exposé les turbulences de ses jeunes années, confiant qu’elle se sentait différente dès son plus jeune âge.
« Très tôt, je ne savais pas ce que je faisais là. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Je savais que je n’étais pas comme tout le monde, » a-t-elle révélé.
Ces confessions ont profondément ému Salamé, qui a été visiblement choquée par la sévérité des épreuves évoquées dans l’autobiographie.
L’horreur d’une enfance en famille d’accueil
Placée en assistance publique dès son premier anniversaire, Bambou a été ensuite accueillie dans une famille déjà composée de deux filles où elle fut maltraitée.
« Vous serez Cosette… Atroce famille, vous allez vivre un enfer avec eux. Ils vont vous maltraiter, vous priver de nourriture, vous battre, vous faire avaler votre vomi, » raconte-t-elle à propos de ses années de souffrance.
L’horreur culmina à six ans quand son seul cadeau de Noël fut un martinet, instrument de ses supplices.
Une réunion glaciale avec la mère biologique
Le récit se poursuit avec le moment où, à l’âge de huit ans, Caroline rencontra sa mère biologique, une rencontre dénuée de chaleur maternelle.
« C’est glacial, elle n’a aucun comportement de mère. Je suis restée pétrifiée, » dit-elle. Cette déclaration souligne un sentiment d’abandon profond, exacerbé par la révélation que sa mère n’aimait que ses sœurs, jugées plus belles.