Sur le plateau de BFMTV, une joute verbale inattendue a électrisé l’échange entre Marion Maréchal et Mathilde Panot.

Venue débattre de sujets brûlants, la candidate Reconquête s’est crispée lorsqu’on l’a appelée par son ancien nom d’usage, ravivant une question qu’elle pensait close depuis longtemps.
Invitées de l’émission C’est pas tous les jours dimanche ce 17 décembre, Marion Maréchal et Mathilde Panot ont confronté leurs visions sur l’immigration, le pouvoir d’achat ou encore la montée de l’ultra-droite. Un débat vif, rythmé par les interventions de Benjamin Duhamel, où les désaccords idéologiques ont rapidement laissé place à des piques plus personnelles. L’énonciation du nom “Maréchal-Le Pen” a mis le feu aux poudres.
Une remarque qui fait perdre patience

Lorsque Mathilde Panot l’appelle “Marion Maréchal-Le Pen”, la nièce de Marine Le Pen réagit immédiatement, visiblement irritée. Elle interpelle son adversaire : « Vous pensez que j’ai honte ? », dénonçant une tentative de la mettre mal à l’aise. L’élue insoumise, de son côté, nie toute intention malveillante, assurant ne citer que son nom d’état civil. Une réponse qui ne calme pas la candidate Reconquête, bien décidée à ne pas laisser passer ce qu’elle considère comme une provocation.
Un échange acide entre les deux femmes

La tension monte encore d’un cran lorsque Marion Maréchal lance : « Économisez de la salive », une formule sèche qui illustre son agacement. Mathilde Panot propose alors de modifier son propos si cela “gêne” la candidate, avant d’être coupée. Marion Maréchal affirme avec fermeté : « Mon nom à l’état civil, c’est Marion Maréchal », rappelant ainsi le choix identitaire qu’elle a posé il y a plusieurs années.
Pourquoi elle a abandonné le nom “Le Pen”
Le patronyme Le Pen n’a pas été effacé au hasard. En 2018, Marion Maréchal expliquait avoir souhaité revenir à son nom civil après son retrait temporaire de la vie politique. À 18 ans, elle avait ajouté “Maréchal-Le Pen” comme nom d’usage pour des raisons familiales et affectives, avant d’en faire son “nom politique” lors de la campagne législative de 2012. Mais lorsqu’elle s’est éloignée du front médiatique, elle a souhaité marquer symboliquement cette rupture en n’utilisant plus que “Maréchal”, même si son nom d’usage complet figure encore sur ses papiers.










