Sous les projecteurs, elle reste avant tout une mère fière et sensible. Invitée sur le plateau de Quotidien, Shy’m, alias Tamara Marthe, s’est confiée avec émotion sur son rôle de maman et sur les nouveaux défis de sa carrière, à la veille de son retour sur scène dans la comédie musicale Chicago.

Connue depuis 2006 grâce à son tube “Femme de couleur”, Shy’m n’a jamais cessé de se réinventer. Chanteuse, comédienne, jurée de télévision, elle a su faire évoluer son image tout en préservant une authenticité rare. Après ses apparitions remarquées dans Profilage et Cat’s Eyes, elle s’apprête à fouler les planches du Casino de Paris dès le 7 novembre 2025 pour incarner Velma Kelly, rôle mythique de la comédie musicale Chicago.
Sur le plateau de Yann Barthès, elle confie : “C’est terrifiant, le compte à rebours a commencé… On a commencé à répéter il y a trois semaines à peine.” Une phrase qui en dit long sur la pression ressentie par l’artiste, partagée entre excitation et appréhension, à quelques jours d’une première particulièrement attendue.
Une émotion sincère sur le plateau de Quotidien

Le moment le plus touchant de l’interview survient lorsque Yann Barthès remarque un tatouage sur son cou. Intrigué, il lui demande ce qu’il représente. Gênée mais souriante, Shy’m répond simplement : “C’est le prénom de mon fils.” Le présentateur, surpris, s’étonne de l’endroit : “Ah, il est tatoué là ? Ça fait pas mal ?” L’artiste rétorque avec humour : “Au cas où je l’oublie… Non, c’est très rapide.”
Une parenthèse de tendresse inattendue qui rappelle que, derrière la célébrité, Shy’m reste avant tout une mère profondément attachée à son enfant.
Un message d’amour et d’héritage

Plus tard dans l’émission, la chanteuse se montre particulièrement émue : “C’est la première fois que mon fils me voit à la télévision.” Des mots simples, mais lourds de sens pour celle qui concilie désormais vie d’artiste et maternité. Shy’m explique vouloir ancrer son fils dans ses racines martiniquaises, héritées de son père.
“En Martinique, j’y allais beaucoup quand j’étais petite, j’ai des souvenirs incroyables. J’y suis retournée récemment en tant qu’adulte, et j’aimerais que mon fils grandisse avec cette culture, cette richesse, la sienne.” Cette déclaration, à la fois pudique et vibrante, résonne comme un hommage à ses origines et à la transmission familiale.
Entre force et vulnérabilité
À 39 ans, Shy’m assume pleinement la dualité qui la caractérise : la force d’une artiste accomplie et la fragilité d’une mère attentive. Elle reconnaît que son équilibre repose aujourd’hui sur ce lien indéfectible avec son fils, mais aussi sur le travail, ce moteur vital qui la pousse à aller toujours plus loin.
Sa participation à Chicago marque un tournant artistique dans sa carrière : après la chanson et la télévision, le théâtre musical la confronte à un nouveau défi, celui de mêler danse, chant et jeu. “On apprend tout avec une équipe américaine, on est un peu vierges de tout ça”, confie-t-elle, lucide mais enthousiaste.










