Herbert Léonard a exprimé son incompréhension et son désarroi face à la chute de Kendji Girac lors de son passage dans l’émission « Chez Jordan » ce 21 janvier 2025.
Le vétéran de la chanson française ne cache pas son scepticisme quant aux choix de vie de son jeune confrère, marqués par des excès et des drames personnels, qui selon lui, auraient pu être évités.
La perplexité d’un artiste face à la dérive d’un autre
Herbert Léonard, à la longue carrière jalonnée de succès mais exempte des scandales qui touchent certains de ses pairs, s’est montré particulièrement critique envers Kendji Girac. « Comment un artiste au sommet de sa forme peut-il sombrer ainsi ? », s’est-il interrogé, faisant allusion aux problèmes d’alcool et de drogues de Girac ainsi qu’à son geste désespéré qui l’a presque coûté la vie.
Une gestion de crise personnelle questionnée
Le célèbre interprète de « Pour le plaisir » a souligné l’autodestruction de Kendji Girac, qu’il juge disproportionnée face aux épreuves. « Y avait-il des enjeux familiaux si lourds pour en arriver là ? », a ajouté Léonard, évoquant la complexité de se mettre à la place d’autrui mais marquant le caractère tragique et inutile de tels actes.
Des tentatives de rédemption dans l’œil critique
Herbert Léonard a également critiqué la manière dont Girac a géré les conséquences de ses actes, en particulier sa décision de revenir dans l’industrie avec un nouvel album plutôt que de résoudre ses problèmes en privé. « Il aurait dû se concentrer sur ses problèmes personnels avant de chercher le pardon de ses fans, » a-t-il conseillé, tout en reconnaissant n’avoir jamais été confronté à de tels dilemmes malgré sa propre notoriété.
Une admiration persistante malgré les critiques
Malgré ses critiques, Léonard reste un admirateur du talent de Girac et espère le voir surmonter ses difficultés. « Je continue de le soutenir moralement, espérant qu’il se libère de ses démons, » a-t-il conclu, témoignant d’une forme de solidarité artistique mêlée de compassion.
Cette entrevue met en lumière non seulement les défis personnels auxquels les artistes peuvent être confrontés, mais aussi la manière dont leurs pairs les perçoivent et, parfois, les jugent. Herbert Léonard, malgré une approche peut-être traditionnelle, offre un regard empreint de réalisme et d’une certaine tristesse face à la situation de Kendji Girac, illustrant la complexité des relations humaines dans le milieu du spectacle.