Sur le plateau de « C à vous » sur France 5 ce mardi 30 avril, Sandrine Rousseau a partagé un témoignage poignant concernant la fin de vie de sa mère, qui a choisi de se suicider face à un cancer en phase terminale.
La députée écologiste Nupes, qui milite activement pour un projet de loi sur la fin de vie, a livré ces confidences émouvantes en marge des débats actuels sur ce sujet sensible. La discussion sur la fin de vie en France se trouve à un tournant crucial, alors que la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à cette question termine son cycle d’auditions.
Sandrine Rousseau, présente sur le plateau de « C à vous », a ainsi décrit dans le détail les circonstances du choix tragique de sa mère : « Ma mère [était malade] depuis dix-huit ans. Elle a eu des périodes de rémission et de rechute. Elle nous avait dit qu’elle voulait choisir sa mort.
Comme il n’y avait pas de médecin ou de substance pour l’aider, elle a pris des médicaments. » La découverte de sa mère inconsciente par Sandrine Rousseau et son père a marqué un moment douloureux, la députée rappelant que sa mère n’avait pu dire adieu à personne, et avait souffert durant de longues heures avant de décéder.
La députée a également établi un parallèle entre la situation actuelle de la fin de vie et les débats historiques autour du droit à l’IVG, soulignant l’existence de « fins de vie clandestines » pour ceux qui souhaitent mourir dans la dignité. « Il y a des personnes qui veulent garder une forme de dignité, qui ne veulent pas être dégradées », a-t-elle précisé.
Cette problématique de la fin de vie a également été abordée par d’autres personnalités publiques, comme Line Renaud, qui a exprimé son désir de ne pas souffrir comme sa mère l’avait fait. Invitée sur France Inter le 21 mars, elle a partagé son souhait de mourir paisiblement chez elle, entourée de ses chiens, notamment son chien Pirate.
Ces témoignages de figures publiques ajoutent une dimension humaine et personnelle au débat législatif, soulignant la complexité et la sensibilité de la question de la fin de vie en France.