Dans l’antre lumineuse de Télématin, Prisca Thevenot se dévoile sous les feux des projecteurs, confrontée aux questions percutantes de Thomas Sotto. Un lundi matinal du 8 avril, la scène est plantée : dialogue et révélations sont au rendez-vous.
La porte-parole du Gouvernement, engagée et loquace, aborde avec détermination les contours d’une réforme de l’assurance-chômage aux enjeux cruciaux. Réduction de la durée d’indemnisation, extension de la période de cotisation, ajustement potentiel des allocations… Les propositions sont sur la table, sans tabou ni réticence.
« Tout est sur la table, » affirme-t-elle, insistant sur la quête gouvernementale d’offrir aux citoyens des opportunités professionnelles dignes et rémunératrices.
C’est alors que Sotto, d’une voix calibrée, sonde l’expérience personnelle de Thevenot. Sa réponse, empreinte d’une authenticité rare, résonne : « Tout à fait, j’ai déjà été au chômage, monsieur ! » Une riposte qui dévoile une facette humaine, un vécu qui renforce sa légitimité.
La conversation prend un tour plus intime quand est abordé le sujet des chômeurs de plus de 50 ans. Là encore, Thevenot puise dans sa mémoire affective, évoquant le parcours de son père, confronté au chômage. Une réalité vécue, une sensibilité qui colore son discours politique.
Mais Prisca Thevenot, c’est aussi une mère, une épouse, une femme qui jongle avec les responsabilités. Sur ce plateau où les caméras scrutent, elle se confie sur son équilibre précaire entre sphère publique et sanctuaire familial. Son partenaire, pilier discret mais essentiel, lui offre le soutien nécessaire pour embrasser sa passion politique tout en cultivant les liens précieux du foyer.