Le décès de Laurent Caillaud, conseiller régional des Pays de la Loire, a provoqué une onde de choc dans le monde politique ligérien.
L’élu vendéen de 58 ans est mort dans la nuit du lundi 15 septembre, à Tours (Indre-et-Loire), après un malaise survenu lors d’une soirée privée. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de sa disparition.
Selon les informations de d’Ici Touraine, Laurent Caillaud aurait participé à une soirée dite « chemsex », mêlant consommation de drogues de synthèse et relations sexuelles, dans un appartement du centre-ville. L’élu, père de trois enfants et directeur du réseau Foncia en Vendée, aurait consommé de la MDMA et de la 3-MMC avant de faire un malaise. Malgré les tentatives de réanimation par le Samu, le décès a été constaté sur place.
Le parquet de Tours a ordonné une autopsie pour confirmer les causes de la mort, notamment l’hypothèse d’une overdose. Les deux autres participants, âgés de 30 et 51 ans, ont été entendus par les enquêteurs afin d’éclaircir le déroulé des faits.
Un élu engagé et apprécié
Originaire de Vendée, Laurent Caillaud siégeait au Conseil régional des Pays de la Loire sous l’étiquette Horizons, proche du ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau. Il était reconnu comme un élu « dévoué, passionné et engagé », selon les mots de Christelle Morançais, présidente de la Région :
« Laurent était un élu profondément attaché à la Vendée et aux Pays de la Loire, qu’il chérissait par-dessus tout. Sa disparition brutale laisse un vide immense. »
Une disparition qui interroge et attriste
Cette mort soudaine survient alors que les pratiques de chemsex font l’objet d’une vigilance accrue des autorités sanitaires et des forces de l’ordre, en raison des risques d’overdoses et d’accidents graves. Dans son entourage politique comme familial, l’émotion est vive : amis et collègues saluent la mémoire d’un homme « accessible et investi » dans la vie publique régionale.