Marine Le Pen n’a pas laissé passer les attaques de Xavier Bertrand contre Jordan Bardella.

Invitée de RTL Matin ce mercredi 12 novembre 2025, la figure du Rassemblement national est montée au créneau pour défendre celui qu’elle considère comme son héritier politique, répondant avec une virulence qui a marqué la matinale.
Interrogée sur les propos très durs tenus par Xavier Bertrand sur Radio J, Marine Le Pen n’a pas pris de gants. Elle qualifie le président des Hauts-de-France de « petite boule de haine » et d’« homme profondément aigri », l’accusant d’alimenter une hostilité permanente. Elle insiste surtout sur le fait qu’il « n’a pas le droit de décider à la place des Français », notamment en ce qui concerne l’âge requis pour diriger le pays — un argument central alors que Bertrand juge Jordan Bardella « trop jeune » pour prétendre à l’Élysée.

Bardella, « des qualités pour tous les postes » selon Le Pen
Marine Le Pen rappelle que Jordan Bardella a réalisé des « scores spectaculaires » aux élections européennes, estimant qu’il s’agit d’un scrutin majeur et non secondaire. Poursuivant son éloge, elle affirme que son dauphin politique possède « la volonté, les convictions et l’amour immodéré du pays » nécessaires pour occuper des fonctions de premier plan.
Elle en profite pour décocher un tacle appuyé à Emmanuel Macron, insinuant que ces qualités « manquent » au président en exercice.
Un échange tendu avec Thomas Sotto

Alors que Thomas Sotto lui demande si elle se serait vue à l’Élysée à 30 ans, Marine Le Pen esquive à plusieurs reprises avant de répondre qu’elle « n’était pas en situation de se poser cette question » à l’époque. Une manière de recentrer le débat sur Bardella et d’éviter toute comparaison personnelle.
Xavier Bertrand persiste et signe : Bardella « n’a pas travaillé ses dossiers »
Les critiques initiales lancées par Xavier Bertrand restent dans toutes les têtes. Le président des Hauts-de-France accuse Jordan Bardella de manquer d’expérience, de ne pas maîtriser ses sujets et de ne « rien connaître à la vie ». Selon lui, si un candidat RN devait viser l’Élysée, Marine Le Pen serait « bien meilleure », car elle a, dit-il, « travaillé ses dossiers ».
Il conclut sèchement : « L’amateurisme, ça va bien. »










