Lorsqu’une légende de la chanson française est soupçonnée de connaître des difficultés financières, l’émotion et la surprise gagnent le public. Ces dernières semaines, Hervé Vilard a été la cible de rumeurs insistantes sur une prétendue ruine. Ce 21 mai, l’artiste a décidé de briser le silence et de rétablir sa vérité dans une interview accordée à Soir Mag.
Des rumeurs de faillite qui enflamment la presse
Début mai, une information relayée par France Dimanche a provoqué une onde de choc chez les amoureux de la chanson française : Hervé Vilard serait contraint de vendre sa maison parisienne, nichée dans le très prisé Ve arrondissement, en raison de difficultés financières. La presse décrivait un “ravissant havre de paix” au cœur d’un quartier historique, que le chanteur aurait été forcé de mettre sur le marché pour éponger des dettes.
Une affirmation d’autant plus surprenante que l’interprète du mythique Capri, c’est fini jouit d’une carrière exceptionnelle depuis les années 60. À 78 ans, il est l’un des rares artistes français à avoir traversé les décennies sans jamais sombrer dans l’oubli. D’où l’incrédulité générale face à une telle nouvelle.
Une réaction ferme pour couper court aux bruits de couloir
Face à l’ampleur des rumeurs, Hervé Vilard a tenu à s’exprimer personnellement. Ce mercredi 21 mai, il a accordé une interview au Soir Mag, dans laquelle il se montre catégorique : il ne connaît aucun souci financier. « Rassurez-vous, je n’ai aucun problème d’argent », déclare-t-il avec sérénité, rappelant l’impact colossal de son tube planétaire. « J’ai eu la chance à 19 ans d’écrire Capri, c’est fini. Le monde entier le connaît, sans vouloir être prétentieux », ajoute-t-il.
Le chanteur rejette donc totalement l’hypothèse d’une vente forcée de son bien immobilier, et semble même s’étonner de la circulation d’informations aussi infondées sur sa situation personnelle.
Une fortune bâtie sur un tube intemporel
Loin du cliché de l’artiste en fin de carrière contraint de liquider ses biens, Hervé Vilard insiste sur le confort que lui a apporté le succès de Capri, c’est fini. « Grâce à Capri, je n’ai jamais manqué d’argent. Il a plu des billets sur ma vie, sans aucune exagération ! », affirme-t-il. L’artiste assume avec humour la générosité du destin, et ne cache pas qu’il a longtemps bénéficié de royalties confortables.
Certes, il admet que ses revenus ont diminué ces dernières années, comme c’est le cas pour beaucoup d’artistes âgés, mais il insiste sur le fait que cette baisse ne remet aucunement en cause sa stabilité financière. « J’en gagne un peu moins aujourd’hui, il est vrai, mais je vous assure que je ne me plains pas. »
Une mise au point franche, sans détour
La conclusion de cette interview ne laisse place à aucun doute. Hervé Vilard balaie d’un revers de main les rumeurs de banqueroute, répétant fermement : « Je n’ai pas et je n’ai jamais eu de soucis d’argent. » Une phrase nette, qui tranche avec les spéculations des dernières semaines.
Cette prise de parole marque aussi la volonté de l’artiste de préserver son image et sa dignité, refusant que son nom soit associé à une forme de déchéance injustifiée. Dans un monde médiatique avide de sensations, sa voix calme vient rappeler que tout ce qui se dit n’est pas forcément vrai, même lorsqu’il s’agit d’une icône.
Une légende toujours debout
Malgré les années, Hervé Vilard conserve une aura intacte auprès de ses admirateurs, et son intervention prouve qu’il veille toujours à contrôler son destin. Loin d’être ruiné, il reste le symbole d’une époque, celle des grandes chansons populaires françaises. Et si Capri est peut-être fini, la tranquillité financière de son interprète, elle, est toujours bien assurée.