Le jeudi 24 octobre 2024, Dominique Farrugia, atteint de sclérose en plaques et utilisateur d’un fauteuil roulant, a été confronté à une expérience déplorable à l’aéroport d’Orly.
L’incident, marqué par les propos inappropriés d’une hôtesse au sol de Transavia, a suscité une vague d’indignation.
Farrugia a partagé son expérience sur X (anciennement Twitter), exposant les difficultés quotidiennes rencontrées par les personnes à mobilité réduite.
L’incident a rapidement capté l’attention du public, notamment avec la réaction de Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France.
Consternée, elle a exprimé son espoir déçu que les Jeux Olympiques aient pu changer la perception générale envers les personnes handicapées.
Sa réponse souligne un écart persistant entre les aspirations sociétales et la réalité quotidienne des personnes à mobilité réduite.
Excuses et Réactions de la Compagnie
Transavia a réagi promptement à l’incident, s’excusant pour le comportement de l’employée, qui ne reflète pas les valeurs de la compagnie.
Ils ont assuré que l’accueil des personnes à mobilité réduite est une priorité, avec des services dédiés dès la réservation et une coordination étroite avec les équipes aéroportuaires.
En parallèle, une enquête interne a été lancée pour mieux comprendre les circonstances de l’événement et prendre les mesures appropriées.
Plaidoyer pour une Meilleure Formation
Dominique Farrugia a souligné l’importance de former le personnel aéroportuaire à l’accueil des personnes en situation de handicap, reconnaissant que l’erreur d’une personne ne devrait pas entacher la réputation de tous les employés.
Il a remercié le public pour son soutien, tout en appelant à une réflexion plus large sur la nécessité d’améliorer l’intégration et le respect des droits des personnes handicapées dans la société.
Éditorial Engagé
Isabelle Saporta, dans un éditorial sur RTL, a critiqué vigoureusement la société pour son manque de considération continue envers les personnes handicapées.
Elle a déploré la dichotomie entre les réussites éphémères lors des événements comme les Jeux Paralympiques et le manque d’engagement dans l’amélioration du quotidien des personnes en situation de handicap.
« Si la dignité d’une société se mesure à la façon dont elle traite ses plus vulnérables, nous avons régressé, » a-t-elle conclu, renforçant le message que le respect et la considération doivent être constants et non occasionnels.