L’histoire d’Ari Boulogne, marquée par une quête d’identité tragique et une fin solitaire à Paris le 20 mai 2023, illustre les complexités et les dilemmes familiaux face à des questions d’héritage et de paternité non résolues.
Ce drame personnel se déroule dans l’ombre de la figure imposante d’Alain Delon, avec qui Ari a entretenu une relation tumultueuse et non reconnue.
Ari Boulogne est décédé dans des circonstances sombres, retrouvé sans vie dans son appartement du XVe arrondissement. Sa mort a remis en lumière sa lutte de longue date pour être reconnu comme le fils d’Alain Delon.
Malgré les années et les appels à la justice pour des tests de paternité, Delon a résisté, laissant cette question en suspens. Ari avait même exprimé publiquement, lors d’une émission télévisée, les paroles dures qu’Alain Delon lui avait adressées, affirmant clairement qu’il n’était pas son fils.
Le combat continue après sa mort
Suite au décès d’Ari, sa fille, Blanche Boulogne, a repris le flambeau de cette quête familiale, en demandant à la justice suisse d’intervenir pour un test de paternité. Cette démarche soulève des questions éthiques et légales, surtout que la capacité d’Alain Delon à donner un consentement « libre et éclairé » est compromise depuis ses AVC en 2019. L’enjeu est d’autant plus significatif que la reconnaissance d’Ari comme fils légitime pourrait influencer la répartition d’un héritage conséquent.
Implications légales et émotionnelles
La situation est complexifiée par le statut de santé d’Alain Delon et la possibilité que son refus de se soumettre à un test d’ADN soit interprété comme un aveu de paternité par les tribunaux. Cette affaire soulève des questions profondes sur les droits individuels, l’éthique médicale et les conséquences des non-dits familiaux. Anthony Delon, lors d’une apparition télévisée, a exprimé son émotion face à la mort d’Ari, notant qu’ils avaient partagé des moments ensemble dans leur jeunesse, ce qui rend la situation encore plus poignante.