La chroniqueuse Polska, figure bien connue de l’émission « Touche pas à mon poste » et des plateformes de contenus pour adultes, a récemment livré un témoignage sans filtre sur ses démêlés fiscaux. Entre aveux crus et regrets amers, elle rappelle que l’administration fiscale, elle, ne laisse rien passer.
Invitée de l’émission Jet de Luxe animée par Jordan de Luxe, Polska n’a pas mâché ses mots. Face caméra, elle a reconnu ne pas avoir déclaré les revenus conséquents qu’elle tirait de ses activités sur OnlyFans, MYM et les réseaux sociaux. Une négligence qui l’a rattrapée de plein fouet. « J’ai dû donner 400 000 ou 500 000 euros », a-t-elle lâché, visiblement amère, avant de conclure : « Toutes ces années où j’ai montré mon cul, tout ça pour rien au final. »
Une phrase choc qui résume son sentiment de frustration face à une sanction financière qu’elle reconnaît mériter.
Le fisc, vigilant et impitoyable
La jeune femme raconte avoir été repérée non pas à la suite d’un contrôle aléatoire, mais possiblement à cause de signalements anonymes. « Je pense que ce sont des haters qui m’ont dénoncée », suppose-t-elle. Selon ses dires, des internautes malveillants auraient attiré l’attention du fisc, suscitant des vérifications sur ses revenus et ses déclarations.
Les écarts constatés auraient ensuite mis en lumière un manque de transparence sur plusieurs années, déclenchant une procédure de redressement fiscal. Un rappel à l’ordre brutal qui confirme que le fisc n’a pas besoin d’attendre que vous fassiez un faux pas pour enquêter : un train de vie visible et des incohérences peuvent suffire à lancer une vérification.
Une lourde amende… et des regrets
Polska a fini par payer les sommes réclamées, évitant de justesse des poursuites plus sévères. « Sans un avocat payé très cher, j’aurais pu avoir dix fois plus à payer », confesse-t-elle. Grâce à une bonne défense, elle a évité des majorations ou sanctions pénales, mais reste marquée par l’expérience.
Son témoignage sonne comme un avertissement à l’attention de tous les créateurs de contenus digitaux : TikTok, Instagram, YouTube, OnlyFans… Quelle que soit la plateforme, tout revenu généré est imposable, et son omission peut coûter très cher, non seulement en argent, mais aussi en réputation.
Une affaire révélatrice d’un phénomène plus large
Si le cas de Polska attire l’attention par son ampleur et son franc-parler, il illustre une problématique croissante dans le monde des revenus digitaux : beaucoup de créateurs ignorent ou minimisent leurs obligations fiscales. Pourtant, l’administration s’adapte, multiplie les recoupements entre plateformes et banques, et traque les revenus non déclarés, y compris ceux issus du contenu pour adultes.
L’ère de l’impunité fiscale sur le web est bel et bien révolue. Même en l’absence d’entreprise déclarée, tout gain régulier est susceptible d’être requalifié comme activité professionnelle, avec des obligations de déclaration, de TVA, voire de cotisations sociales.