Le 30 septembre 2024, lors d’une pause au tribunal correctionnel de Paris, Marine Le Pen, en pleine tourmente judiciaire pour des soupçons de détournement de fonds européens, a laissé échapper une remarque qui a suscité des soupirs parmi les journalistes.
Durant une suspension d’audience, Marine Le Pen, faisant face à des accusations de détournements de fonds du Parlement européen, s’est permise une sortie pour se dégourdir les jambes.
Un moment capté par les caméras de Quotidien où elle joue avec la spatialisation des journalistes présents, plaisantant sur leur positionnement gauche-droite, une ironie qui n’a pas manqué de faire réagir.
En avril 2022, lors d’une conférence à Vernon, Marine Le Pen avait ouvertement refusé d’accréditer l’équipe de Quotidien pour la couverture du premier tour de l’élection présidentielle, qualifiant le programme de simple divertissement.
Ce refus souligne sa volonté de contrôler l’image médiatique de son parti, ne reconnaissant pas Quotidien comme un acteur légitime du journalisme.
Défense de sa politique médiatique
Face aux critiques, notamment de Christophe Castaner sur X (anciennement Twitter), qui déplorait son approche de la liberté de la presse, Marine Le Pen a fermement assumé ses choix.
Elle revendique son autorité dans la gestion des accréditations, insistant sur son droit de décider qui peut couvrir ses événements, y compris en excluant ceux qu’elle considère comme hostiles ou non pertinents.
Critiques envers la gestion médiatique d’autres dirigeants
Marine Le Pen a également critiqué la manière dont Emmanuel Macron gère ses relations avec les médias, l’accusant de forcer l’annulation de publications qui ne lui sont pas favorables.
Son discours s’inscrit dans une critique plus large de la manipulation médiatique, qu’elle attribue aussi à d’autres figures politiques, bien que ses propres actions montrent une stratégie similaire de contrôle de l’image.