Plongé dans la tourmente judiciaire, Stéphane Plaza tente aujourd’hui de redresser la tête. Condamné à un an de prison avec sursis, l’ancien animateur star de M6 ne cesse de clamer son innocence, entre contestation médiatique, bataille judiciaire et déclarations controversées.
Le 18 février 2025, Stéphane Plaza a été reconnu coupable de « violences habituelles » sur une ex-compagne, Amandine, et condamné à douze mois de prison avec sursis. Le tribunal correctionnel de Paris a retenu plusieurs épisodes violents, aussi bien physiques que psychologiques, appuyés par des témoignages concordants. Le verdict s’est également accompagné d’une interdiction de tout contact avec la plaignante pendant une durée de trois ans.
En revanche, l’animateur a été relaxé concernant des accusations similaires portées par une autre ancienne compagne, Paola. Les juges ont estimé que les éléments présentés à l’audience n’étaient pas suffisamment probants pour établir des faits de « violences psychologiques habituelles ».
Suite à cette décision de justice, les émissions de Stéphane Plaza ont été suspendues de l’antenne de M6, et les agences franchisées sous sa marque ont obtenu l’autorisation de modifier leur enseigne. Un revers brutal pour une personnalité autrefois très populaire.
Une riposte judiciaire et médiatique
Dès l’issue du procès, Stéphane Plaza a annoncé qu’il faisait appel de sa condamnation. Il dénonce un dossier partiellement jugé et un traitement judiciaire qu’il juge biaisé. Son avocat, Julien Roelens, a pointé du doigt le rôle du parquet, qu’il accuse d’avoir “déraillé”. Pour le duo de défense, la condamnation serait le fruit d’une procédure bâclée, accélérée par une pression médiatique intense.
Dans une posture de victime, l’ancien animateur évoque un “procès tronqué”, allant jusqu’à accuser le système judiciaire d’avoir failli. Il a d’ailleurs annoncé une procédure parallèle contre l’État pour “dysfonctionnement grave”. Des propos qui ont électrisé ses détracteurs, tout en ravivant les débats sur la présomption d’innocence à l’ère des réseaux sociaux.
Une opinion publique profondément divisée
Sur Instagram, TikTok et autres plateformes, les réactions ont été immédiates et contrastées. Certains internautes dénoncent une condamnation jugée trop clémente, soulignant l’attitude violente rapportée par les plaignantes et évoquant même la découverte de stupéfiants chez l’animateur. D’autres, en revanche, fustigent une “mise à mort médiatique”, clamant leur soutien à “l’homme au grand cœur” qu’ils suivaient depuis des années.
La polarisation est flagrante : entre accusations de manipulation de la justice et soupçons de violences niées, Stéphane Plaza divise autant qu’il choque.
Une déclaration qui scandalise
Lors d’une conférence de presse tenue après l’annonce de son recours, une phrase a particulièrement indigné. Évoquant ses parents, Stéphane Plaza a lancé : “C’est bien la première fois que je suis content qu’elle soit morte.” Une déclaration à propos de sa mère, dont il a précisé qu’elle aurait souffert de cette situation, contrairement à son père âgé de 92 ans qui vit cette épreuve avec difficulté.
Ce commentaire, jugé brutal, a été interprété comme un signe de tension extrême, voire de perte de contrôle émotionnel. Mais pour l’animateur, il s’agissait avant tout d’un cri de douleur face à une situation qu’il juge injuste.
Un combat personnel jusqu’à la dernière instance
“Je me battrai jusqu’au bout, jusqu’à ce que la vérité soit reconnue.” C’est sur ces mots que Stéphane Plaza a conclu sa prise de parole publique. Il persiste à affirmer qu’il n’a jamais été violent, ni envers ses ex-compagnes, ni envers qui que ce soit. À travers son appel, il espère laver son honneur et relancer, un jour peut-être, une carrière aujourd’hui à l’arrêt.