Sous le feu des projecteurs pour des raisons bien éloignées de ses émissions populaires, Stéphane Plaza a choisi de contre-attaquer publiquement.
Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 5 juin 2025, l’animateur de M6, condamné à un an de prison avec sursis pour violences sur une ex-compagne, a clamé son innocence et dénoncé ce qu’il considère comme un dysfonctionnement majeur de la justice.
« Je suis innocent et je me battrai jusqu’au bout » : ces mots, Stéphane Plaza les a répétés avec force devant un parterre de journalistes réunis à Paris. Condamné le 18 février dernier pour des faits de violences présumées, l’animateur de 54 ans refuse le verdict et affirme avoir été victime d’une procédure viciée.
Son combat, désormais, s’oriente autant vers les tribunaux que vers l’opinion publique. En ligne de mire : le parquet de Paris, accusé selon ses avocats d’avoir produit un « faux en écriture publique » et d’avoir truqué un classement sans suite afin d’orienter le dossier à charge. Des accusations particulièrement graves, qui pourraient, si elles étaient fondées, remettre en question l’intégrité de la procédure judiciaire.
« Un scandale judiciaire » dénoncé par ses avocats
En parallèle de la conférence de presse, les conseils de Stéphane Plaza ont saisi le tribunal judiciaire de Paris, déposant une assignation pour faire reconnaître ce qu’ils qualifient de manœuvre illégale et partiale. Antonin Gravelin-Rodriguez, l’un des avocats du présentateur, s’est exprimé dans la foulée sur BFMTV :
« Il y a eu un dysfonctionnement dans le procès contre Stéphane Plaza. On ne peut plus se taire. »
L’homme de loi évoque des manœuvres délibérées visant à dissimuler des éléments à décharge, tandis que la seconde enquête — celle portée par Plaza pour cyberharcèlement — aurait été nettement ralentie, voire négligée. Un traitement différencié qui, selon la défense, montre un déséquilibre profond dans l’instruction.
L’animateur brisé, mais déterminé
Visiblement ému, Stéphane Plaza a partagé le poids psychologique d’une affaire qu’il juge dévastatrice. « J’ai l’impression d’avoir été enterré vivant. Mon destin a été brisé. Cette injustice me tue », a-t-il confié avec gravité.
Pour autant, il refuse l’étiquette de « victime », évoquant plutôt un acharnement médiatico-judiciaire :
« Je ne suis pas à plaindre. Mais je ne peux pas laisser cette injustice s’imposer comme une vérité. »
L’animateur, connu pour ses émissions populaires comme Maison à vendre ou Recherche appartement ou maison, reste suspendu à l’évolution du dossier judiciaire, mais aussi à l’impact sur sa carrière et son image publique, qui reste profondément ébranlée.
Un débat qui dépasse le cadre personnel
Derrière ce bras de fer juridique, c’est la question de l’indépendance du parquet et de l’équité des procédures qui est posée. Si les accusations formulées par l’équipe de Stéphane Plaza sont avérées, elles pourraient nourrir un débat plus large sur les rapports entre pouvoir judiciaire, médiatisation et célébrité.
Mais pour l’heure, la justice n’a pas réagi officiellement aux accusations. Le parquet de Paris reste silencieux face à cette offensive médiatique, tandis que l’affaire continue d’alimenter les discussions dans les sphères juridiques, politiques… et médiatiques.