Pendant son procès les 9 et 10 janvier, Stéphane Plaza s’est auto-désigné comme « lâche » et a évoqué un trouble de la dyspraxie pour expliquer ses actes de violence envers deux ex-compagnes.
Les témoignages des victimes, dont l’une a relaté avoir reçu un coup de poing à l’épaule durant l’été 2018, ont été entendus. L’animateur de M6 conteste ces accusations, mais si reconnu coupable, il pourrait encourir jusqu’à 15 ans de prison et 150 000 euros d’amende. Le verdict est attendu pour le 18 février.
Répercussions médiatiques et professionnelles
La crise a transcendé le cadre judiciaire pour atteindre le milieu professionnel de Plaza. Le 3 février, lors de l’émission « La vie en vrai » animée par Benjamin Blaise, Maître Sarah Laassir, avocate spécialisée en droit immobilier et représentante de quarante agences de la franchise Stéphane Plaza, a exprimé les inquiétudes des franchisés. Nombreux sont ceux qui envisagent de se désaffilier du réseau, surtout à la lumière des événements récents qui ont jeté une ombre sur la réputation de l’animateur.
Une possible vague de départs et de litiges
Ces franchisés, qui avaient initialement rejoint le réseau pour profiter de la notoriété de Plaza, se trouvent désormais face à une crise médiatique majeure. La désolidarisation pourrait mener à des pertes significatives pour l’animateur, et potentiellement à de nouveaux procès si les franchisés décident de poursuivre pour préjudice subi du fait de l’affiliation.
Maître Laassir a souligné que bien que la situation soit préjudiciable pour de nombreux franchisés, ce n’est pas le cas pour tous; certains continuent de prospérer malgré le scandale. Les décisions finales quant à la désaffiliation du réseau devraient être prises après le prononcé du jugement le 18 février, une date qui s’annonce cruciale tant pour l’avenir professionnel de Stéphane Plaza que pour celui de ses collaborateurs.