Stéphane Bern, bien connu pour son rôle d’animateur, a su diversifier ses sources de revenus au-delà de la télévision.
Impliqué dans plusieurs entreprises depuis 1996, il a aussi fait des incursions dans le monde de l’immobilier et de la mode.
Cependant, son acquisition du Collège Royal de Thiron-Gardais a plongé ses finances dans une situation délicate, malgré une carrière lucrative.
Voici un regard approfondi sur les divers engagements financiers de Bern, qui illustrent bien les défis et les opportunités de ses entreprises variées.
Stéphane Bern a étendu ses activités professionnelles au-delà de l’animation télévisuelle, se lançant dans des entreprises lucratives qui comprennent la production et la gestion immobilière.
Depuis 1996, il dirige Gotha Conseil, une boîte de production qui lui a permis de se verser 1,5 million d’euros de dividendes entre 2004 et 2006.
En collaboration avec Gaël Richard, il gère également Kisayang, une autre société de production, qui semble être une source significative de revenus grâce aux dividendes réguliers.
Engagement immobilier et défis financiers
L’acquisition du Collège Royal de Thiron-Gardais en 2013 a représenté un tournant financier pour Bern, nécessitant un emprunt de 4 millions d’euros remboursable sur 25 ans.
Pour gérer cette dette, il a créé deux sociétés, la Société d’exploitation du patrimoine percheron (SEPP) et Collège Royal, cette dernière avec son compagnon Yori Bailleres et Gaël Richard.
Ces initiatives montrent sa volonté de rénover et valoriser ce patrimoine, malgré les coûts imprévus liés à la restauration du site, aggravés par des problèmes comme la mérule.
Une incursion dans la mode
En plus de ses activités dans les médias et l’immobilier, Bern a exploré le secteur de la mode.
En avril 2024, avec son compagnon, il a lancé la marque Paris Le Perche, enregistrée auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (Inpi).
Cette marque lui permet de vendre des T-shirts via le site du Collège Royal, ajoutant ainsi une nouvelle couche à son portefeuille entrepreneurial.
Dans une interview avec Le Parisien en avril 2023, Bern a ouvertement discuté de ses difficultés financières dues en grande partie à son projet du Collège royal.
Il a décrit comment les coûts de restauration ont explosé, bien au-delà des estimations initiales, le forçant à allouer tous ses revenus, y compris ceux de ses droits d’auteur et des émissions télévisées, au remboursement de ses dettes. Cette situation souligne les risques associés à ses ambitieuses entreprises.