Introduit pour la première fois en 1983 sur la Fiat Regata, le système « Start & Stop » a révolutionné la manière dont les véhicules gèrent leur consommation d’énergie.
Cette technologie, conçue pour améliorer l’efficacité énergétique, s’est largement démocratisée à travers de nombreux modèles de voitures, contribuant significativement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Fonctionnement du système « Start & Stop »
Le principe du système « Start & Stop » repose sur une idée simple mais efficace : éteindre le moteur lorsque la voiture est immobilisée et le redémarrer dès que le conducteur est prêt à repartir. Cette fonctionnalité est particulièrement bénéfique en milieu urbain, caractérisé par des arrêts fréquents dus aux embouteillages ou aux feux de signalisation. Le système utilise des capteurs avancés pour surveiller les conditions de conduite et déterminer les moments opportuns pour couper ou relancer le moteur.
Le rôle central du module de contrôle électronique
Le module de contrôle électronique, souvent considéré comme le « cerveau » du véhicule, joue un rôle crucial dans ce système. Il analyse les données recueillies par les capteurs et décide de l’arrêt ou du redémarrage du moteur. Ce processus se déroule de manière fluide, par exemple, le moteur s’éteint à un feu rouge pour économiser le carburant et redémarre automatiquement lorsque le conducteur engage la pédale d’embrayage ou relâche celle du frein.
Impact sur la consommation de carburant
Les véhicules équipés de ce système peuvent réaliser des économies de carburant significatives, notamment en milieu urbain où les arrêts sont fréquents. Les économies réalisées varient entre 5% et 10% en ville, et entre 3% et 5% en conduite mixte. Sur un an, pour un véhicule parcourant 15,000 km principalement en ville, l’économie peut atteindre environ 60 litres de carburant.
Réduction des émissions de CO2
Outre les économies de carburant, le système « Start & Stop » contribue également à la diminution des émissions de CO2. Selon des études, ce dispositif peut réduire les émissions de CO2 de 8% à 15% dans les conditions de trafic urbain. Avec une réduction annuelle de 60 litres de carburant, cela se traduit par une baisse des émissions de CO2 d’environ 138,6 kg.