Adeline Toniutti, invitée sur le plateau de Sept à Huit, fait le point sur l’enfer qu’elle a vécu, battue par son ex-compagnon.
Cette dernière est devenue connue du grand public grâce à sa participation à l’émission Star Academy en tant que professeur de chant. Ce dimanche 15 janvier 2023, Adeline Toniutti s’est confiée pleine d’émotion lors de son passage dans le Portrait de la semaine de Sept à Huit. Il faut dire que celle qui était promise à une longue carrière de chanteuse d’opéra est revenue sur plusieurs étapes de sa vie qui ont été très éprouvantes.
En particulier, lorsqu’elle va partager le quotidien d’un homme violent. Déjà fragilisée par un accident qui lui a fait perdre sa voix, la chanteuse va vivre un enfer conjugal. « Au début, il me rabaisse. Il me dit : ‘Tu es nulle, tu ne travailles pas, en plus, tu fais la pute quand tu sors’. Après, c’est une première claque », précise-t-elle.
Enfin, Adeline Toniutti fait le point sur les coups que lui porte son ex-compagnon : « Un jour, il est rentré du travail et moi, j’étais à la maison évidemment, et il a tourné la serrure. Il était en colère, j’avais mal posé les couverts sur la table et je me suis pris une tarte dans la figure. Je savais que ce n’était pas normal, mais j’étais si faible, et puis il avait l’air mal en point.
Et puis ça s’est reproduit encore et encore. Je lui ai dit : « Si tu recommences, je vais devoir partir ». Et puis il m’a dit : « Si tu pars, je te découpe, je creuse un trou dans la forêt et je t’enterre là où personne ne te trouvera, même pas tes parents ».
Les confidences déchirantes d’Adeline Toniutti
Par chance, elle pourra compter sur une amie qui la sortira de là : » Elle voit que mon état se dégrade et comprend ce qui se passe. Elle me dit : ‘Adeline, il y a quelque chose qui ne va pas, ça dépasse ta voix’. Puis elle me demande : ‘Est-ce qu’il te frappe ?’, et je ne réponds pas car je n’ose pas lui dire oui », confie-t-elle. Son amie a alors trouvé les bons mots pour la convaincre de partir. « Elle me dit : « Adeline, est-ce que tu veux finir dans un fauteuil comme ta grand-mère ? ».
Et à ce moment-là, je ne sais pas ce qui se passe, je sens mon échine se hérisser comme un chat et je me dis que je peux encore m’occuper de moi. Je n’ai plus de voix, mais j’ai encore deux jambes pour avancer. Et puis j’ai pris le téléphone, j’ai appelé SOS Femmes battues, et je suis partie », poursuit-elle.