Engagée dans l’aventure télévisée des Traîtres saison 4, Sophie Tapie attire autant l’attention que les critiques.
Face à cette surexposition, la fille de Bernard Tapie s’assume pleinement, revendiquant son tempérament entier et une façon de jouer sans fard. Un portrait nuancé, entre coups de gueule et souvenirs personnels révélés.
Sophie Tapie ne recule pas face aux jugements. Actuellement en lice dans la quatrième saison des Traîtres, la chanteuse et comédienne se voit reprocher sur les réseaux sociaux une attitude jugée excessive ou déplaisante. Certains internautes critiquent son jeu, la trouvant trop agressive ou calculatrice. Face à cette vague, elle a tenu à répondre fermement au micro de NRJ Belgique : « Aux jeux de société, je suis sans scrupule ». Pour elle, le cadre ludique de l’émission justifie une approche sans filtre. « Il faut faire la part des choses », affirme-t-elle, assumant son style direct et peu consensuel.
Un rôle de traîtresse qu’elle revendique pleinement
Plus qu’un simple rôle, Sophie Tapie incarne avec conviction son personnage. Dans ses propres mots, elle ne se dérobe pas à l’image qu’elle projette à l’écran. « Je suis quelqu’un qui prend de la place, j’agace, je parle fort », admet-elle. Loin d’en rougir, elle le revendique : « Je suis complètement décomplexée par rapport à ce rôle de traître ». C’est peut-être cette liberté, cette authenticité face caméra, qui lui permet de s’ancrer dans le jeu avec une efficacité redoutable. Elle explique aussi avoir « oublié qu’il y avait des caméras », preuve d’un investissement total et naturel dans cette aventure stratégique.
Des principes clairs face aux jugements moraux
Sophie Tapie ne se laisse pas enfermer dans des jugements manichéens. Lorsqu’un autre participant l’accuse de trahison et remet en cause l’éthique de son comportement, elle recadre calmement mais fermement : « Les verts et les rouges, ce n’est pas les méchants et les bons. » En d’autres termes, elle refuse toute lecture morale simpliste du jeu. Pour elle, il s’agit avant tout d’un divertissement, d’un espace où chacun joue un rôle. « Je n’ai jamais caché qui j’étais », martèle-t-elle, réaffirmant sa cohérence et son honnêteté vis-à-vis d’elle-même.
Une histoire d’amour révélée avec Giovanni Castaldi
Côté cœur, Sophie Tapie a aussi vécu des moments marquants. Peu de gens le savaient, mais elle a été en couple avec Giovanni Castaldi, chroniqueur sportif et fils de Jean-Pierre Castaldi. C’est dans l’émission Chez Jordan que ce dernier a levé le voile sur cette relation passée. « J’étais très jeune, j’avais dix-huit ans », confie-t-il. Leur idylle, qui aurait duré près d’un an, fait partie des premiers liens amoureux sérieux de Giovanni. Un pan intime de leurs vies que le public découvre aujourd’hui.
Une relation respectueuse, malgré la distance
Les chemins de Sophie Tapie et Giovanni Castaldi se sont éloignés, mais le respect demeure. S’il évoque leur rupture avec simplicité – « Parce qu’on était jeunes, la vie a fait que… » – Giovanni garde une profonde estime pour la famille Tapie. Il raconte avoir été invité par Sophie à l’enterrement de son père, Bernard Tapie, un homme qu’il admirait et avec qui il partageait une passion pour le football. « Même avec Dominique, on avait passé de super moments », ajoute-t-il. Cette invitation, il la considère comme un geste de fidélité et d’élégance, propre à l’esprit des Tapie.
Bien qu’ils ne soient plus en contact régulier, les deux anciens amoureux ont conservé une belle cordialité. Giovanni confie avoir envoyé un message à Sophie lorsqu’elle est devenue maman, un geste discret mais sincère. Il conclut sobrement : « On ne se côtoie plus du tout, mais on a des rapports très courtois. » Une relation adulte, sans rancœur, empreinte d’un respect mutuel qui traverse les années.