Derrière l’allure policée et la retenue institutionnelle, le prince William cultive une part d’ombre que ses proches connaissent bien.

Ambition affirmée, impatience grandissante et promesses parfois oubliées : le futur souverain britannique, souvent présenté comme irréprochable, révèle des aspérités qui interrogent sur la nature de l’homme… et du roi qu’il s’apprête à devenir.
Le 6 mai 2023, sous les voûtes majestueuses de Abbaye de Westminster, Prince William s’engageait publiquement. Face à son père, Charles III, paré des insignes royaux, il jurait loyauté, fidélité et vérité. Une promesse forte, inscrite dans la tradition monarchique, censée symboliser la continuité et la confiance absolue entre le souverain et son héritier.
Deux ans plus tard, un héritier plus pressé que jamais

À peine deux ans après ce serment, certains observateurs s’interrogent déjà sur sa solidité. Ceux qui côtoient le prince décrivent un homme de plus en plus pressé, déterminé à imprimer sa marque sans attendre. Loin de l’image du fils patient et respectueux de l’ordre établi, William serait aujourd’hui animé par une volonté farouche de régner, parfois au point de donner l’impression de vouloir être « plus roi que le roi ».
Des ambitions assumées… et peu discrètes
Le prince de Galles ne cache plus ses intentions. Il consulte activement ses équipes pour esquisser les contours de son futur règne et ne s’offusque nullement de voir ces réflexions filtrer dans la presse. Bien au contraire, ces indiscrétions semblent nourrir une stratégie assumée : préparer l’opinion à une monarchie plus ferme, plus directe, et surtout débarrassée des zones d’ombre qui ont terni la Couronne ces dernières années.
La promesse d’une monarchie sans scandales

L’éviction de Prince Andrew a marqué un tournant révélateur. Dans son entourage, certains ont laissé entendre que William entend appliquer une politique de « tolérance zéro ». Plus de scandales, plus d’excès financiers, plus de complaisance. L’objectif affiché : éviter à la monarchie de payer encore le prix des dérives passées, quitte à rompre avec certaines habitudes familiales.
Des promesses qui laissent des traces
Mais cette fermeté revendiquée s’accompagne d’un reproche récurrent : celui de ne pas toujours tenir parole. Son père, son frère, et peut-être même son épouse, auraient déjà mesuré ce trait de caractère. Derrière le discours lisse et les engagements publics, William donnerait parfois le sentiment d’avancer selon ses propres priorités, quitte à froisser ceux qui l’entourent.










