Dans son autobiographie poignante « Pas à pas dans la nuit », Bambou partage les tribulations d’une vie marquée par les excès et les épreuves aux côtés de l’icône française Serge Gainsbourg.
Cette oeuvre détaille non seulement son combat contre ses propres démons, mais aussi son rôle de soutien durant les moments les plus sombres de Gainsbourg jusqu’à sa mort en 1993.
Bambou nous plonge dans les récits de son enfance tourmentée avant de rencontrer Serge Gainsbourg, avec qui elle a partagé 13 années de hauts et de bas.
Elle décrit dans le détail leur quotidien, oscillant entre amour et luttes intimes contre les addictions—lui à l’alcool et elle à l’héroïne.
Bambou révèle des moments d’une rare intensité, marqués par des overdoses et des comas d’où elle revenait miraculeusement, malgré la conviction qu’elle ne dépasserait pas les vingt ans.
Des Épreuves de Vie à la Révélation de la Maladie
L’autobiographie se penche également sur la période douloureuse suivant la disparition de Gainsbourg.
Frappée par une leucémie dans les années 90, Bambou décrit cette épreuve comme un nouveau combat pour la survie, juste après avoir perdu l’homme de sa vie.
Cette section de l’ouvrage met en lumière la force de caractère de Bambou et sa capacité à faire face aux adversités les plus sévères.
Un Soutien Constant dans la Tourmente
Bambou ne cache pas sa dévotion envers Gainsbourg, malgré la différence d’âge et les défis constants.
Elle raconte comment elle a sauvé la vie de Serge à plusieurs reprises lors de ses excès de boisson.
Ce récit personnel enrichit l’image que l’on peut avoir de leur relation, révélant une facette plus intime et protectrice de Bambou, qui n’hésitait pas à appeler les secours lorsque nécessaire.
Réflexions sur le Lit de Mort
Le livre aborde également les regrets exprimés par Serge Gainsbourg sur son lit de mort, notamment sa culpabilité de ne pas avoir soutenu Bambou dans sa lutte contre la drogue.
Cependant, elle souligne qu’elle a réussi à surmonter ses dépendances seule, en se retirant dans le Lot-et-Garonne pour se sevrer, ce qui démontre son autonomie et sa résilience face à ses propres combats.