Dans un climat économique où le déficit public suscite de vives inquiétudes, notamment pour le nouveau Premier ministre Michel Barnier, la traque aux fraudes sociales s’intensifie.
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C’est dans ce contexte tendu que la Caisse d’Allocations Familiales (Caf) renforce ses contrôles, visant particulièrement ceux qui abusent des systèmes d’aide comme le RSA ou les APL.
Cette rigueur accrue a récemment mené à la condamnation de deux femmes pour fraude, illustrant l’impératif de transparence face aux autorités.
Le gouvernement, confronté à un déficit croissant, est déterminé à maximiser ses recettes et à réduire les dépenses superflues.
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Dans ce cadre, les individus tentant de contourner les règles des aides sociales se retrouvent particulièrement dans le viseur des autorités.
Ce phénomène n’est pas nouveau, mais l’actuelle administration semble adopter une approche encore plus stricte à l’encontre des resquilleurs.
Selon une révélation d’Ouest-France, deux allocataires du RSA ont été prises dans les filets de la justice après avoir omis de déclarer leur mariage à la Caf.
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L’une d’elles prétendait vivre seule avec son enfant, ce qui lui conférait droit à un RSA pour un montant de 848,01 euros par mois. L’autre, déclarant une colocation avec cette soi-disant mère célibataire, percevait 565,34 euros.
Ensemble, elles ont ainsi indûment perçu jusqu’à 1413,35 euros par mois, alors que leur situation réelle aurait dû leur accorder 1017,61 euros.
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La Caf, armée d’un contrôle de vie maritale et d’enquêtes sur les réseaux sociaux, a rapidement dévoilé le stratagème.
Les preuves accumulées ont mené à leur condamnation judiciaire, résultant en six mois de prison avec sursis pour les deux femmes, et pour l’une d’elles, un ajout de 90 jours-amende.
La justice a également ordonné le remboursement de la somme fraudée, évaluée à 20 000 euros.