La disparition inquiétante de Louanne, 14 ans, mobilise depuis plusieurs jours les autorités en Seine-Maritime.

L’adolescente n’a plus donné signe de vie depuis sa sortie de collège, et les enquêteurs multiplient les appels à témoins pour tenter de retracer ses pas. Une affaire qui ravive les inquiétudes autour des mineurs déjà fragilisés.
Louanne, âgée de 14 ans, a disparu le 7 novembre après avoir quitté son collège de Canteleu, près de Rouen. L’adolescente aurait été aperçue dans le quartier Saint-Sever quelques jours plus tard, sans qu’aucune piste solide ne permette pour l’instant de la localiser. Sa disparition est jugée préoccupante, comme le sont toutes celles impliquant un mineur, ce qui a conduit la police de Seine-Maritime à lancer un appel public.
Le signalement diffusé par la police
Pour aider les recherches, les autorités ont publié un signalement précis : Louanne est décrite comme très mince, cheveux châtains longs et lisses, yeux marron, mesurant environ 1,60 m. Lorsqu’elle a été vue pour la dernière fois, elle portait un survêtement noir de la marque Under Armour. La police invite toute personne disposant d’une information, même minime, à contacter le commissariat de Rouen au 02 32 81 25 00. Chaque témoignage peut s’avérer déterminant dans les premières phases d’une enquête.

Des messages reçus par les parents, mais aucune certitude
Selon France 3 Normandie, les parents de la jeune fille auraient reçu plusieurs messages ces derniers jours, laissant penser qu’elle pourrait être en contact avec son entourage. Malgré ces éléments, les enquêteurs restent prudents, aucune vérification n’ayant pour l’heure permis de confirmer son emplacement ou ses intentions. Louanne était placée dans le foyer IDEFHI de Canteleu, un contexte qui pousse davantage les autorités à prendre l’affaire très au sérieux.
L’écho d’une autre disparition récente
Cette affaire résonne douloureusement avec celle d’Alexandr, un autre jeune hébergé dans le même établissement IDEFHI. L’adolescent ukrainien avait disparu cet été, avant qu’on apprenne qu’il avait été emmené de force à Kiev par sa mère et son beau-père. Rapatrié en France après plusieurs semaines, il avait finalement été mis en sécurité, tandis que sa mère perdait son autorité parentale. Cette précédente affaire souligne la vulnérabilité particulière des jeunes placés et renforce la vigilance autour de la disparition de Louanne.










