Un mariage qui devait être une fête s’est transformé en un véritable casse-tête pour les forces de l’ordre à Saint-Genis-Laval. Le cortège, peu soucieux des règles élémentaires de sécurité, a obligé la maire et les gendarmes à intervenir fermement.
Un mariage sous haute tension à Saint-Genis-Laval
Ce vendredi, la commune de Saint-Genis-Laval, située au sud de Lyon, a été le théâtre d’un mariage quelque peu tumultueux. Alors que la cérémonie devait se dérouler dans la joie, le comportement des invités au volant a provoqué de sérieux désordres sur la voie publique, obligeant les autorités à intervenir. Stationnements anarchiques, conduites dangereuses, vitesse excessive… La liste des incivilités était longue.
Une charte de respect… bafouée
Comme le veut désormais la pratique dans certaines communes, les mariés avaient signé une charte s’engageant à respecter le Code de la route et à veiller à la tranquillité publique. Une initiative que la mairie espérait dissuasive, mais qui n’a visiblement pas suffi. « Cette charte n’a pas été respectée », a déploré la maire UDI Marylène Millet, soulignant le manque de civisme du cortège nuptial.
Des gendarmes et policiers mobilisés en urgence
Face à l’ampleur des débordements, les autorités ont dû renforcer leur dispositif. Trois équipages de gendarmerie, dont deux appartenant au peloton de surveillance et d’intervention (Psig), ont été dépêchés sur place, en renfort des policiers municipaux. Leurs interventions ont donné lieu à 22 verbalisations, dont 19 pour excès de vitesse. D’autres contraventions ont été dressées pour stationnements gênants et une fusée de détresse a été saisie, preuve du danger que représentaient certains comportements.
Une maire en colère mais mesurée
Sur son compte LinkedIn, Marylène Millet a dénoncé des débordements “inadmissibles”, tout en saluant le travail de la police et de la gendarmerie. « Je remercie nos forces de l’ordre pour leur action rapide et efficace », a-t-elle écrit, tout en soulignant que la majorité des mariages dans sa commune se déroulent sans heurts. Une manière d’insister sur le caractère exceptionnel – et non représentatif – de cet incident.
Un rappel à l’ordre nécessaire
L’affaire rappelle la nécessité pour les collectivités de continuer à encadrer strictement les événements festifs sur la voie publique, notamment lorsqu’il s’agit de cortèges automobiles. Les dérives sont fréquentes : brûlages de feux rouges, klaxons à répétition, conduites à risques… Des comportements qui, sous couvert de célébration, mettent en danger piétons, automobilistes, et participants eux-mêmes.