Derrière la relation emblématique et singulière du couple présidentiel français se cache une histoire plus intime, plus nuancée : celle d’une mère, Françoise Noguès, confrontée à une liaison hors normes entre son fils adolescent et une femme de 24 ans son aînée.
De la surprise initiale à l’acceptation, retour sur le regard que porte la mère d’Emmanuel Macron sur celle qui est devenue sa belle-fille, Brigitte Macron. C’est au lycée La Providence d’Amiens que le jeune Emmanuel Macron, âgé de 15 ans, croise pour la première fois la route de Brigitte Trogneux, alors professeure de français et animatrice d’un atelier de théâtre. Très vite, une complicité intellectuelle et artistique s’installe. Ce lien se renforce malgré les évidentes barrières sociales et morales liées à leur différence d’âge. Une relation longtemps gardée discrète, et qui suscitera de nombreuses critiques, tant dans l’opinion que dans le cercle familial du futur président.
La mère d’Emmanuel Macron déstabilisée par cette relation
Pour Françoise Noguès, mère d’Emmanuel Macron et médecin respectée dans le milieu de la Sécurité sociale, la révélation de cette histoire d’amour a d’abord été un choc. Dans le livre Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait de la journaliste Anne Fulda, elle confiait : « C’est sûr, on n’a pas fait ‘chic alors’ ! ». Inquiète de l’avenir de son fils, elle ne pouvait imaginer une relation entre un adolescent et une femme mariée mère de famille, qui plus est enseignante de son fils. À cette époque, le lien mère-fils se tend au point où Emmanuel décide de s’éloigner et d’aller vivre chez sa grand-mère.
Une acceptation progressive et pragmatique
Mais les tensions ne durent pas éternellement. Avec le temps, Françoise Noguès finit par accepter le choix de son fils, malgré ses réserves initiales. Aujourd’hui, selon ses propres mots, la relation entre elle et Brigitte Macron serait apaisée, voire affectueuse. Une citation relayée par Paris Match résume cette transformation : « Avec Brigitte, c’est l’adoration… Laetitia Casta se déshabillerait devant lui, ça ne lui ferait rien. » Un aveu de résignation teinté d’ironie, mais aussi d’une reconnaissance du lien indéfectible qui unit Emmanuel à Brigitte.
Une figure maternelle influente
Discrète dans les médias, Françoise Noguès n’en demeure pas moins une femme de convictions, respectée pour sa carrière dans le monde médical et pour son rôle déterminant dans l’éducation d’un futur chef d’État. Avec son mari Jean-Michel Macron, neurologue, elle a veillé à offrir une éducation exigeante à ses enfants. Très proche d’Emmanuel dès l’enfance, elle lui a transmis des valeurs de rigueur, de curiosité intellectuelle et de travail acharné, qui façonnent encore aujourd’hui sa posture présidentielle.
Une alliée malgré les divergences
Si elle n’a pas toujours approuvé certains choix personnels de son fils, Françoise Noguès est restée une présence constante et bienveillante dans sa vie. Depuis le début de l’aventure politique d’Emmanuel Macron, elle le soutient, sans jamais se placer au premier plan, avec la retenue et la discrétion qui la caractérisent. Même lors de son accession à l’Élysée, elle n’a fait que de rares apparitions publiques, préférant le rôle d’ombre à celui de vitrine.
Une vision libre, entre inquiétude et fidélité
En filigrane, le parcours de Françoise Noguès est celui d’une mère moderne confrontée à l’inattendu, tiraillée entre ses instincts protecteurs, ses convictions sociales et son amour indéfectible pour son fils. Malgré les réticences du départ, elle a fini par comprendre que Brigitte Macron n’était pas une passade, mais bien l’âme sœur d’Emmanuel, et une figure centrale de son équilibre personnel.