Les récentes revalorisations offrent un léger répit aux retraités, mais le contexte reste difficile.
Avec des pensions modestes pour certains et une inflation persistante, cette hausse de 1,6 % pour l’Agirc-Arrco marque un soulagement bienvenu, bien qu’insuffisant pour combler les attentes des retraités aux revenus limités.
En ce 1ᵉʳ novembre, les retraités affiliés à l’Agirc-Arrco bénéficieront d’une revalorisation de 1,6 %. Bien que modeste, cette augmentation soulage quelque peu les plus modestes dans un contexte de pouvoir d’achat souvent en berne.
La revalorisation inclut aussi d’autres allocations, comme les APL, offrant ainsi un soutien aux personnes âgées en situation précaire. Cette annonce intervient alors qu’une décision de geler les pensions avait provoqué une vive réaction chez les retraités.
Un accueil mitigé
Malgré ce coup de pouce, certains retraités expriment leur déception face à l’insuffisance de cette mesure. À l’antenne de TF1, plusieurs seniors n’ont pas hésité à faire preuve de sarcasme.
« Ça fera deux baguettes de plus », lance une retraitée avec amertume, tandis qu’une autre souligne son impuissance : « On va les prendre, mais on ne va pas manifester, car on n’a pas assez de poids, nous, les retraités. »
Une protection contre l’inflation ?
Anne-Sophie Alsif, économiste, rappelle néanmoins un point essentiel : depuis la crise énergétique, les augmentations de pensions ont cherché à compenser l’inflation pour préserver le pouvoir d’achat des retraités.
« Globalement, il n’y a pas de perte de pouvoir d’achat », affirme-t-elle. Cependant, ce constat général peut sembler déconnecté de la réalité des plus précaires.
Une hausse prévue pour les plus modestes en 2025
Pour les retraités les plus modestes, le minimum vieillesse sera également revalorisé, avec une augmentation de 1,8 % au 1ᵉʳ janvier 2025, soit environ 18 euros supplémentaires.
Cette mesure vise à apporter un soutien ciblé aux retraités en difficulté, même si son impact reste minime. En attendant, le gel des retraites pourrait s’appliquer pour certains, mais aucune précision sur le plafond minimum concerné n’a été donnée.