Alors que les réformes budgétaires continuent de susciter des débats, une annonce récente du gouvernement a particulièrement retenu l’attention : le gel de la retraite du régime de base jusqu’en juillet 2025.
Cette mesure, loin de passer inaperçue, soulève des questions et des inquiétudes, notamment concernant le timing des revalorisations futures des pensions et autres prestations sociales.
Le gouvernement a tranché : la retraite du régime de base (CNAV) ne connaîtra pas d’augmentation en janvier prochain.
Ce report, qui prolonge le gel des pensions jusqu’à juillet 2025, représente un coup dur pour de nombreux retraités qui comptaient sur cette revalorisation pour améliorer leur quotidien.
Cependant, il est important de noter que ce gel ne s’applique pas aux autres pensions ni aux prestations sociales, qui verront leurs montants ajustés selon un calendrier spécifique au cours des prochains mois.
Calendrier des revalorisations prévues pour 2025
Malgré le gel des retraites de base, d’autres dispositifs bénéficieront de hausses dès le début de l’année.
Le Minimum contributif (Mico), destiné à compléter les petites pensions, ainsi que l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) et la Prestation de compensation du handicap, seront revalorisés dès le 1ᵉʳ janvier 2025.
Ces augmentations, prévues de longue date, sont des ajustements annuels qui ne surprennent pas, étant donné leur régularité.
Le taux de ces augmentations reste à déterminer, mais il devrait se situer entre 1,8 et 2 %, en fonction de l’inflation de l’année précédente mesurée par l’INSEE.
Revalorisations printanières des aides sociales
En plus des ajustements de janvier, plusieurs aides sociales bénéficieront également de revalorisations au printemps.
Au 1ᵉʳ avril 2025, les montants du RSA, de la prime d’activité, de l’Allocation adultes handicapés (AAH), et des allocations familiales sont programmés pour augmenter.
Selon les prévisions du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), ces montants devraient connaître une hausse d’environ 1,9 %.
Ces revalorisations, bien que régulières, sont cruciales pour de nombreux bénéficiaires qui dépendent de ces aides pour leur subsistance.